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Hallenstadion (Zürich)
- Switzerland
Mercredi
24 Octobre 2007
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(par Mathilde )
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SETLIST
Part 1:
- Some Guys Have All the Luck
-Forever Young
- It’s A Heartache
- The Rhytm of My Heart
- Downtown Train + Drum Solo
- Father and Son
- First Cut Is The Deepest
- Have I Told You Lately
- Piece Of My Heart (band only)
- Hot Legs
- I Don’t Want To Talk About It
- Dirty Old Town
Part 2 :
- Tonight’s The Night
- You’re In My Heart
- Do Ya Think I’m Sexy
- Maggie May
- Sailing
encore…
- Twistin' The Night Away
encore…
- Baby Jane
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Ça y
est nous sommes le 24 octobre, il est 16 heures, l’heure de partir à
Zurich pour moi et ma mère qui est vachement stressée d’y aller et qui à
pris toutes ses précautions. Elle a demandé le chemin à son directeur
qui lui a dit de suivre Coire, Zurich City. Mais pour être encore plus
sûre d’elle, elle a emporté des plans de TWIX ROUTE. Je suis si excitée
je n’arrive toujours pas à croire que je vais le voir en chair et en os
et non plus devant un écran.
Les
deux heures de trajet en voiture jusqu’à Zurich se passent bien, je
repense à tout ce que j’ai pu voir sur lui ou entendre, vos récits,
vidéos, émissions. Quand soudain nous arrivons vers Zurich et je vois un
énorme panneau au bord de l’autoroute où il y a écrit « HALLENSTADION »
ça y est l’excitation est encore plus forte que ces cinq derniers mois.
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Ma mère
me demande de regarder les plans pour savoir dans quelle direction aller,
quand tout d’un coup nous voyons ‘Hardturm’ c’est la direction que nos plans
nous demande de suivre… il y a eu comme un froid…. est-ce la bonne
direction ? Une très grande hésitation nous envahit car ce n’est pas la même
direction que celle qu’on lui avait dit. Puis de la peur s’installe, car il
faut choisir, la sortie est là, le stress nous fait choisir la direction d’Hardturm.
A ce
moment là nous ne nous disions pas que nous allions nous pommer en ville à
Zurich
Ça y est
on rentre en ville des feux rouges partout ça n’avance pas, nous essayons de
demander à plusieurs reprises à des Suisses-Allemand où est le
‘Hallenstadion’ ; une personne nous explique gentiment en français, qu’il
faut continuer tout droit et au deuxième croisement tourner à gauche. Puis
il ne sait pas comment expliquer la suite en français et nous ne comprenons
pas l’allemand. C’est sûrement ce bout d’information qui nous n’a pas
permis d’y arriver.
Ouf
!!! après tours et détours, stress et re-stress nous
sommes enfin arrivée à bon port.
On se
dépêche de quitter le parking, arrivée à l’entrée du stade c’est l’extase.
Il y a énormément de monde, on n’est pas en retard il reste encore un quart
d’heure avant le début du show. |
Je n’arrive pas à y croire, je vais le voir dans
moins de 15 minutes « oh my god ».
Nous rejoignons nos places, qui se trouvent au 31ème
rang, juste devant cette scène avec un écran géant. Quelques minutes
d’attente, soudain les lumières s’éteignent, et cette fameuse vidéo THE
RODFATHER démarre pour commencer le concert.
Le
voila qui rentre sur scène, il brille de partout, le moment tant
attendu le bonheur absolu, le show commence avec « Some Guys have a
Luck », tout le monde tape dans ses mains. À la fin de sa
première chanson Rod nous explique qu’il va en interpréter 19, les
premières notes de « Forever Young » démarrent, mais en fin du titre, il
fait signe aux batteurs et aux guitaristes de continuer pendant que lui
rentre dans les coulisses.
1 minute plus tard il ressort avec une nouvelle chemise, et fini la
chanson.. Ensuite vient « Father & Son », accompagné de belles photos de
famille et d’une petite vidéo avec son petit dernier.
Titre suivant « It’s a heartache »
alors que le public est un peu endormi sauf quelques-uns bien sûr,
notamment ma voisine de gauche qui crie des trucs en suisse allemand
incompréhensible, trop drôle ! . Vers la fin du morceau, Rod a encore
un problème avec ses oreillettes et un technicien monte sur scène.
Pensant que tout était réparé, Rod continue mais à la fin de sa chanson,
il lance un « FUCKING THING » et enlève son appareillage auditif. |
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Stewart retourne un court instant dans les coulisses pour
régler ce problème, pendant ce temps, les 3 miss nous interprète une chanson
pour faire patienter le public. Pendant ce moment plus aucun ambiance dans
la salle. Je ne sais pas si c’était la musique qui était trop douce mais
de toute manière ont était tous là pour la même personne Rod Stewart. |
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Rod revient une fois de plus
changé et recoiffé pour reprendre le concert, en nous annonçant qu’une
de ses chanteuses est enceinte de cinq mois.
Suit « Rhythm of my heart » une
chanson que j’apprécie beaucoup, où vers la fin chacune leur tour, les
trois chanteuses nous font preuve de leur époustouflante qualité
vocale. A la fin de la chanson, Rod nous demande, si nous voulons
chanter «The First cut is the deepest ».
Au milieu de la chanson il nous
tend le micro sur le refrain, et là horreur ! personne n’ose chanter
hormis quelques-uns. La caméra filme dans les rangs les gens qui ne
bougent pas et qui ne chantent pas et rediffuse le tout sur grand
écran. Certains ont une de ces têtes c’est à mourir de rire, la moyenne
d’âge est quand même assez élevée plus que je ne l’aurait pensé. Je
ne sais pas si c’est la mentalité suisse qui est plutôt du genre à
regarder sans trop participer, mais on voit bien malgré le plaisir
prit par le public, quasi personne ne connaît les paroles et ne chante,
n’osent ils pas sans doute !
Dès lors Rod ne nous propose
plus de chanter il semble avoir compris, et continue avec « Hot
Legs » tout en lançant des ballons de foot dédicacés dans les premiers
rangs. Il poursuit ensuite avec « Downtown train ». (C’est une très
belle chanson même si je ne la connais pas bien).
Il nous annonce une pause de 10
min il insiste qu’elle ne durera que 10 min.
Ma mère me dit pendant la pause
qu’elle le trouve bien foutu pour son âge et qu’il a mis les doigts dans
une prise et voyant Rod avec la patate qu’il a, ça ne lui fait plus peur
de vieillir.
Le show va bientôt recommencer
quand les vidéos du début se mettent à tourner sur l’écran. Il sort des
coulisses une fois de plus changé (Pour dire qu’à ce moment là on
est déjà à la moitié du show). |
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C’est Toniqht
the night qui ouvre la 2ème partie, le public est alors un
peu plus réactif, il poursuit ensuite avec « Dirty old Town » en
mémoire du joueur de foot de l’équipe du Celtic, Rod fait quelques
accords avec sa guitare. Ensuite, Rod entonne ma chanson préférée: « I
don’t want to talk about it », et quelque chose de formidable se passe :
tout le monde se lève et danse en agitant la flamme d’un briquet et en
chantant. La même scène se réitère pour « Have I told you lately »,
« Do you think I’m sexy », « Maggie May », puis sur « Sailing » qui est
absolument magnifique. Ça y est le show arrive à sa fin, il quitte la
scène, le public en redemande, 30 sec plus tard il nous revient avec
toute sa troupe pour « Twistin’ The Night away ».
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Dans le public,
tout le monde danse on se cogne les uns dans les autres on transpire
tellement il fait chaud. La chanson passe à une vitesse vertigineuse,
tout le public en redemande encore plus, tout le monde tape des pieds et
des mains, Rod revient pour la 2ème fois, cette fois-ci il
revient avec une veste d’hiver et nous annonce que ce sera la toute
dernière, « Baby Jane ». Je n’arrive pas à y croire, c’est
presque déjà fini ! A son départ définitif, une vidéo nous annonce qu’il
a quitté le bâtiment.
…Voilà pour mon
récit.... en tout cas j’ai eu beaucoup de
plaisir à vous raconter ma toute première soirée à un concert de ROD.
Cette soirée qui n’avait pas bien commencée mais qui s’est
bien finie. Je suis désolée si certaines chansons ou autres ont été un
peu inversé je n’ai pas pris de notes durant
le concert et j’étais comment dire... un peu
dans les « nuages » tellement j’étais
excitée !! Peut-être la prochaine fois que j’irai le voir
ce sera avec l’équipe de RSOA ? |
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Ahoy Arena (Rotterdam)
- Nederland
Dimanche
14 Octobre 2007
(par Charles de
Bruxelles )
SETLIST
Part 1:
- Some Guys Have All the Luck
-This Old Heart Of Mine
- Reason To Believe
- It’s A Heartache
- The Rhytm of My Heart
- Downtown Train + Drum Solo
- Father and Son
- Having A Party
- Have You Ever Seen The Rain
- Have I Told You Lately
- Piece Of My Heart (band only)
- Hot Legs
- I Don’t Want To Talk About It
- Dirty Old Town
Part 2 :
- First Cut Is The Deepest
- Tonight’s The Night
- You’re In My Heart
- Young Turks
- Do Ya Think I’m Sexy
- Maggie May
- Sailing
- Baby Jane
encore…
- Twistin' The Night Away
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Nos premières impressions juste après le show, devant la scène déjà en
train d'être démontée???
"Incroyable...je n'en reviens pas...je n'ai même pas vu ça à Londres..."
se confie Stéphane encore sous le choc...
"Quelle ambiance de fous, hein..." me lance David avec la setlist
d'Anvers dans ses mains...
Et Toni qui m'accompagnait est aussi toujours sous le choc de cette
soirée EXTRAORDINAIRE que vient d'offrir une fois de plus le public
hollandais de Rotterdam à celui qui en Hollande est une véritable
méga-star : Rod Stewart !!! Et on peut dire qu'il a mis le temps à
monter sur scène notre ami Rod! Lui qui est d'habitude si ponctuel est
monté sur scène avec plus d'un quart d'heure de retard (20h17). Coincé
dans les embouteillages énormes aux alentours de la salle , et ce déjà
depuis l'autoroute venant de Belgique (et oui, nous les belges et
hollandais, on part en général à la dernière minute...) , nous n'avions
pas eu l'occasion de nous rendre au rendez-vous du pub voisin... |
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Je pense d'ailleurs que si Rod est monté sur scène en retard, c'est
pour permettre aux spectateurs bloqués aux entrées des parkings de
pouvoir rallier la salle et voir le début du show. La salle est sold-out
depuis longtemps , les 12000 places vendues depuis longtemps... Nous
ne parvenons pas à retrouver nos amis français , et nous parvenons à
nous faufiler quelques minutes avant le show juste contre les
barrières devant la scène, à droite. Sans le savoir, Totof était
dans les gradins juste derrière nous... Et moi qui le cherchait
durant tout le show, devant , avec son drapeau écossais...qu'il
n'avait pas cette fois-ci ! La vue est géniale , tout le monde est
debout comme au bon vieux temps, et voici que démarre la bande
annonce d'un nouveau film...THE GOODFATHER ..... (ahahahaha).
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Et puis, sur une scène - strict minimum - juste un énorme écran
géant derrière la scène... voici l'ami Rod qui monte sur scène! Et
c'est parti !
Dès le début, toute la foule commence à se presser vers la scène (je
plains ceux du premier rang central...nous de notre côté cela reste
cool...) et commence à chanter avec Rod.
Cela va pratiquement continuer durant tout le show... Visiblement Rod semble super
heureux de revenir à Rotterdam, et il fait littéralement le pitre en
incitant grâce à sa baguette de chef de chorale , le public à
l'accompagner!
Il n'y a pas à dire, on sait déjà que ce soir Rod Stewart prend son
pied, et que le concert va être fantastique !
Les images projetées sur le grand écran évitent soigneusement les gros
plans durant les 3 premières chansons et pour cause... Rod Stewart a
l'oeil gauche soigneusement maquillé, mais qui laisse tout de même
transparaître un solide oeil au beurre noir !!! On dirait parfois la
tête d'un boxeur...Il expliquera un peu plus tard qu'il a pris un micro
dans le visage, et rira de cette situation sur scène.
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A partir de ce moment, visiblement il s'en fout et d'un petit signe
au caméraman , lui fait comprendre qu'on peut envoyer des gros plans...sur l'écran géant.
A vrai dire, on ne s'en rend même plus compte durant le reste du show,
tellement il est bien maquillé...
La salle est régulièrement illuminée pour permettre aux caméras de
filmer le parterre des fans en pleine forme !!!
C'est véritablement une communion entre l'Artiste et son public durant
toute la soirée! On se croirait dans un stade de football ! Rod
est heureux, et cela se voit. Il se promène de long en large sur la
scène, toujours souriant, et semble ravi de cette proximité avec son
public, et quel public !!! |
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Ce n'est pas compliqué, dès qu'il arrive aux extrémités latérales,
ce sont tous les gradins qui se lèvent, dansent et lèvent les bras!
Entre chaque chanson, c'est les cris, applaudissements comme au bon
temps des années 70'
David va même réussir à lui envoyer un blouson du Celtic, que Rod va
aussitôt enfiler , et fier de le porter, il va littéralement parader
sous nos yeux !!!
Comparé à Anvers, le show de ce soir me semble plus fort, et je ressens
très fort cette symbiose entre le public et Rod Stewart. On a vraiment
l'impression de faire partie du show!
Il y a deux Rod Stewart : celui qui vient gentiment "balancer" son show
vite fait... et celui de ce soir, qui s'amuse comme un petit fou et qui
semble véritablement prendre son pied...
Le public réagit au quart de tour, et déjà arrive l'entracte...
12 minutes signale Rod à ses fans...juste 12 minutes (et il insiste...)
et je reviens!
En seconde partie, tout va s'accélérer... |
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le
public va chanter plus souvent encore, et Rod lui laissera l'occasion à
plusieurs reprises de montrer qu'on connaît les paroles de ses chansons !
Les ballons de foot arrivent... et à un certain moment, je me retrouve
entre 2 barrières ouvertes (un espace de 50 cm...) et la sécurité
géniale de cette salle reste discrète !!!
Rod voit mes signes pour recevoir un ballon, et je le vois qui s'apprête
à shooter sur un ballon en me montrant du doigt (il a vu que je suis
légèrement au-delà des barrières...) et il a l'air de se marrer, et je
ne comprends pas ce qui se passe...jusqu'à ce que Toni me crie
"Charles..." , et je vois Rod Stewart hilare...
En fait, un ballon était retombé des tribunes, juste dans l'espace
sécurité à 1 mètre derrière moi...et je ne le voyais pas - tellement
préoccupé par le ballon que je pensais que Rod allait me filer... Et
finalement voyant que je ne bougeais pas, un garde de la sécurité l'a
balancé dans le public...
J'étais tellement - hypnotisé- par ce que Rod essayait de me faire
comprendre que j'ai laissé filer ce ballon ... (Oui, je sais David, toi
qui a tout vu depuis ta place, j'ai trop hésité à aller le chercher...en
fait je pensais vraiment que Rod allait me filer le suivant ...) Cela
dit, je ne regrette rien car je ne suis même pas sûr que ce soit lui qui
les dédicace... Et le show continue avec une
longue version de Do you think i'm sexy... J'attendais Baby Jane, mais
c'est Sailing qui arrive!
Tiens Rod raccourcit son show ou change la set-liste ???
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Une véritable chorale (toute la salle) chante sailing avec Rod et j'en
attrape la chair de poule !!!! c'est tout simplement magique! Et puis on
a à peine le temps de se remettre de cet instant exceptionnel, que voilà
Miss Baby Jane qui débarque !
Le palais des sports explose véritablement avec ce titre, et une fois de
plus, Rod se déchaîne comme un lion sorti de sa cage! Il s'amuse et le fait comprendre aux premiers rangs...
Tout le monde sautille sur Baby Jane en levant les bras, et une fois de
plus la régie illumine toute cette salle de fans qui saluent leur idole
! On sent que la fin du show approche...
Un rappel qui ne se fait pas attendre... et puis c'est l'instant de se
quitter... avec un Rod Stewart qui s'engouffre dans sa berline et la
laconique annonce..." The Artist have just left the building..."
(L'artiste vient de quitter la salle...).
Les lumières se rallument, et on se frotte les yeux! Putain (sorry)...
que c'était génial !!! Probablement la plus belle prestation de Rod
durant cette tournée ! Y a pas à dire, mais les hollandais savent
recevoir un artiste comme Rod Stewart!
Ici à Rotterdam, on a vraiment l'impression qu'il joue chez lui à la
maison...
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Maintenant il ne nous reste plus qu'à retrouver Steph, son épouse,
Sylvie et Daniel, Totof, David et son pote... enfin bref toute la
communauté de ROD STEWART ON AIR !!! On finit par se retrouver - tous
encore sous le chos de cette magnifique soirée - et on se met aussi à
penser à nos potes Scotty et Marc qui n'ont pas pu profiter de ce
concert exceptionnel ...
On découvre l'ingénieux système d'ascenseur qui permet de redescendre
les 6 techniciens des poursuites accrochées au plafond, et on file boire
une choppe dans ce petit pub que Totof doit connaître par coeur
aujourd'hui ...
En plus, c'est son anniversaire à Totof !!! On ne se privera pas de le
lui chanter devant des fans hollandais médusés de voir des fans
parisiens débarquer à Rotterdam avec les maillots du Celtic (David) et
de l'équipe nationale écossaisse (Steph).
Vraiment du fond du coeur... Rod si tu lis ces quelques lignes...un tout
grand merci pour cette soirée magnifique !!!
Anvers était magique grâce à la proximité (on n'a jamais et peut-être
plus jamais été aussi près de lui, et lui donner la main...et an plus
une superbe scène ronde...).
Rotterdam a joué la carte de la complicité entre une Star et son public.
J'ai très envie de résumer cette longue chronique par une image qui me
revient sans cesse en tête depuis hier soir...
On a assisté à Rotterdam à un superbe match de football, avec deux
magnifiques équipes (fans/Artiste) qui ont donné un match de gala et qui
avaient toute les deux envies d'offrir le meilleur d'eux-même... C'est
cela aussi le rock'n roll...
Anvers était Magique...Rotterdam fut la cerise sur le gateau...
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Olympia Hall (Munich) - Deutchland
Vendredi
12 Octobre 2007
& Ahoy Arena (Rotterdam)
- Nederland
Dimanche
14 Octobre 2007
(par Sylvie )
SETLIST
Part 1:
- Some Guys Have All the Luck
-This Old Heart Of Mine
- Reason To Believe
- It’s A Heartache
- The Rhytm of My Heart
- Downtown Train + Drum Solo
- Father and Son
- Having A Party
- Have You Ever Seen The Rain
- Have I Told You Lately
- Piece Of My Heart (band only)
- Hot Legs
- I Don’t Want To Talk About It
- Dirty Old Town
Part 2 :
- First Cut Is The Deepest
- Tonight’s The Night
- You’re In My Heart
- Young Turks
- Do Ya Think I’m Sexy
- Maggie May
- Sailing
- Baby Jane
encore…
- Twistin' The Night Away
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ROD
A MUNICH
2 500 km au
programme en quatre jours. C'est le pari un peu fou que nous
nous apprêtons à affronter ce vendredi 12 octobre 2007 lorsque
sous le brouillard, nous prenons la route en direction de
Munich. Ambiance irréelle et blafarde tout le long de
l'autoroute française, nous gardons en point de mire devant nous
la seule chose visible, la ligne blanche. A certains endroits,
nous n'y voyons pas à 100 m, tout paysage autour de nous semble
avoir disparu jusqu'à la hauteur de Strasbourg où nous finissons
par apercevoir le soleil qui essaie péniblement de percer le
brouillard. Notre entrée sur le territoire allemand salut sa
victoire et nous passons au dessus du Rhin dans un joli paysage
aux couleurs automnales.
A peine
sortis des brumes, nous voilà brusquement plongés dans l'univers
des autoroutes allemandes en pleine reconstruction semble-t-il.
Les bouchons succèdent aux bouchons jusqu'à Munich, où là nous
sommes totalement à l'arrêt pendant plus d'un quart d'heure. Il
est presque 18 heures et nous roulons (si l'on peut dire) depuis
7 heures du matin. Nous avons hâte de retrouver le Four Seasons
Hotel pour la troisième fois...
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A peine le temps de déposer les
bagages dans la chambre qui domine au 15ème étage la ville de
Munich, et nous nous faufilons dans les blocs en décrépitude de
l'ancien village olympique de 1972. La nuit commence à tomber et
nous avons du mal à retrouver le passage qui nous conduit |
habituellement à travers le parc
vers l'Olympia Hall.
Une ombre passe
à côté de nous, je lui demande mon chemin et tombe sur une
personne de type asiatique qui a vécu à Paris. "Follow me" nous
dit-il et une fois retrouvé le parc, nous indique qu'il faut
gravir la colline pour accéder à
l'antre magique. La nuit est définitivement tombée,
l'éclairage publique pratiquement inexistant, et je décide de
contourner l'obstacle en coupant à travers la pelouse. Bonne
idée ! Les allées du parc s'ouvrent à nous, là nous connaissons
! Nous voyons maintenant se dessiner dans le ciel munichois les
structures de l'Olympia Hall et du grand stade olympique. Nous y
sommes ! Les gens, trop peu nombreux à mon goût, s'écoulent
tranquillement vers l'entrée et nous passons sans encombre
l'obstacle du contrôle (fouille du sac avec torche électrique).
Raté encore cette fois-ci ! L'intérieur de la salle contraste
nettement avec l'extérieur. Énormément de monde tout autour de
l'enceinte et nous avons presque du mal à nous frayer un chemin
jusqu'à notre place block 1, rang 1, places 3 et 4.
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J'avais bien
remarqué que nous ne serons pas franchement bien placés lorsque
j'avais réservé sur Internet. Nous sommes obligés de dégringoler
tout le bloc pour accéder au rang 1, en bas au niveau de la
fosse qui contrairement aux concerts de 2002 et 2005 se trouvent
comblés par des chaises. Sur le côté, presque vers la fin de la
salle, il est impossible pour nous d'espérer pouvoir faire de
bonnes photos. Grosse déception ! Vers 20h 10, l'ambiance
devient électrique, l'entrée de Rod est éminente. J'appelle
Steph depuis mon portable mais
le bruit assourdissant de
l'intro rend impossible toute discussion. |
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J'entends à peine Steph me demander de noter les titres. Rod envahit
la scène, superclasse (Rod pas la scène), dans un costume
cravate des plus chics, la coupe de cheveux savamment soignée et
... un oeil gauche aux étranges reflets bleus que nous ne
discernons pas tout de suite. Rod commence par "Some Guys Have
All The Luck". Toute la salle est debout... sauf dans notre coin
!!!... Pas une seule fois, ces braves gens ne vont se lever de
la première partie. Re-déception ! Rod qui nous distille une
pêche d'enfer (sans jeu de mot) malgré son oeil tuméfié, savoure
la réception du public bavarois en le gratifiant d'un joyeux "What
a crowd !.." Les premières photos sont nulles et dans notre
déception, nous décidons de filmer l'écran sous le regard
affable et respectueux de la sécurité qui va jusqu'à passer
devant nous en se baissant... Nous n'en demandions pas tant...
Un truc sur scène m'intrigue, en plus du cocard avéré de Rod,
c'est la présence d'un musicien aux cheveux très longs et très
bouclés que nous ne connaissons pas. De toute évidence, il
remplace Don Kirkpatrick que je cherche en vain du regard au
travers de mes jumelles. Nous apprendrons hélas plus tard les
raisons de cette absence. Rod a visiblement un ressentiment
envers son micro qu'il fait rouler entre ses doigts en le
regardant d'un bout à l'autre et faisant mine de mordre dedans. |
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C'est vrai aussi qu'il va
s'abstenir de jongler avec pendant tout le concert, préférant
défouler son énergie sur les cymbales du pauvre Matt 0'Connor,
provoquant une cacophonie invraisemblable en frappant de toutes
ses forces. Lassé de son
jouet, il jette les baguettes en l'air sous le regard impuissant
et courroucé de David Palmer dans sa bulle qui semble lui
demander "Ça va bien ?". Nos deux virtuoses de la baguette vont
pouvoir reprendre le contrôle sur "Downtown Train" et faire
preuve de leur maestria en toute tranquillité. Rod disparaît
pour changer de costume, il revient en chemise noire et cravate
blanche pour un "Father and Son" des plus tendres. La set-liste
me paraît toute chamboulée, je ne m'attends pas à trouver "Having
a Party" en première partie, le public bien chaud va se
déchaîner sur "Have You Ever Seen The Rain", suivi en signe
d'apaisement de "Have I Told You Lately" où Rod en admiration
devant la prestation de Jana J'Acoby oublie totalement de
reprendre le micro, hilare "I forgot to sing", il interrompt la
chanson et fait reprendre Jana avant de laisser la scène à ses
trois choristes pour le "Peace Of My Heart" de Janis Joplin. Rod
revient avec le blouson scintillant d'Anvers pour un "Hot Legs"
qui déchaîne de nouveau la salle. |
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"I Don't Want To Talk About It"
achève la communion totale entre lui et le public. Rod adore et
nous aussi. Puis il termine la première partie en prenant sa
guitare pour interpréter "Dirty Old Town" en hommage à Jimmy
Johnston.
"The First Cut
is The Deepest" nous ramène Rod arborant la fameuse veste que
j'associe définitivement à la Star Ac. Katja a profité également
de l'entracte pour faire un clin d'oeil au public allemand ravi
de la tenue folklorique qu'elle porte. Rod trouve là la bonne
occasion de la taquiner. La complicité avec ses choristes et ses
musiciens fait plaisir à voir. Tout le monde prend son pied. Je
découvre un nouvel arrangement de Da ya Think I'm Sexy au cours
duquel nous assistons à une performance très très sexy entre Rod
et ses choristes. Maggie May met tout le monde d'accord, je me
lève, ma voisine se lève aussi et son compagnon sûrement
impressionné par les mains baladeuses de Rod sur ses choristes
ne résiste pas à l'envie de l'imiter.
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Dans les allées, les couples
dansent, Baby Jane s'efface trop vite pour laisser la place à un
"Sailing" déjà entonné par toute la salle. Ça semble
passer tellement vite cette deuxième partie... La salle ne se
résout pas à le laisser filer comme ça ... Malgré la
bonne volonté du public, un seul rappel sera accordé avec
Twinstin The Night Away qui explose comme un feu
d'artifice......"M.
Stewart has left the building" vient s'afficher sur l'écran...
Retour à l'hôtel très très vite, nous n'avons pas trop envie de nous
attarder, nous avons le parc à retraverser pour rejoindre le
Four Seasons dans le dédale obscur du village olympique. Déjà,
nous pensons au concert de dimanche à Rotterdam... Juste pour
nous le temps de remonter sur Paris et de reprendre la route
dimanche matin vers Rambouillet où nous devons prendre Steph et
Betty pour le voyage de Rotterdam.
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LE RACCOURCI DE
ROTTERDAM
Cette fois,
soleil de rigueur pour notre ballade sur les routes du Nord. Et
pas un seul bouchon, la route file au gré des kilomètres si bien
que nous arrivons vers 16 heures au Best Western Art Hôtel, un
grand hôtel très pittoresque dans sa décoration, nous découvrons
plutôt l'équivalent d'un studio que d'une chambre, cuisine
totalement aménagée, canapé profond, chaine-hifi, salle de bains
nickel, moquette moelleuse ... Steph et Betty occupent la
chambre 913 et nous la chambre 912 juste l'une en face de
l'autre. Totof qui doit nous rejoindre au même hôtel occupe
l'étage au dessous. Nous décidons de partir à pied pour l'Ahoy à
1km,5 de là (en théorie). Dans la file d'attente qui se forme,
nous retrouvons Totof, David vient nous dire un petit bonjour. A
18h 30, derrière les vitres de l'Ahoy, une véritable armée
d'hommes verts se déploie pour nous ouvrir les portes. Sous la
pression, nous nous tenons Betty, moi et Daniel pour ne pas nous
perdre. Steph un peu plus loin devant nous est en pleine
discussion avec d'autres fans. |
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Dès
l'ouverture, tout le monde se rue vers la scène. Betty nous
abandonne un instant et nous décidons de l'attendre près de la
porte d'entrée, juste le temps pour nous de se placer sur le
côté des barrières dans l'attente de se retrouver ... et là gag
! je ne la vois pas revenir ni rejoindre Steph devant la scène.
L'angoisse commence à s'installer. On essaye de joindre par
portable Steph sans résultat...
Quand le
concert commence avec un quart d'heure de retard, nous n'avons
pas toujours pas de nouvelles de Betty, et la foule s'est
tellement bien agglutinée autour de nous que nous ne parvenons
plus à bouger. Rod arrive dans un tonnerre d'enfer et la
personne qui se trouve à côté de moi s'affaisse doucement sur
moi. La personne qui l'accompagnait essaie de la retenir, tandis
que nous appelons à l'aide derrière nous, dans l'espace sécurité
juste derrière la barrière sur laquelle nous prenons appui. Les
yeux en l'air, l'agent de sécurité a décidé de ne pas nous
entendre... heureusement les secours arrivent... J'avoue que
j'ai beaucoup de mal à entrer dans le concert... D'abord j'ai
beaucoup de difficultés à apercevoir Rod, l'écran semble de très
mauvaise qualité (fade et flou), et j'ai un peu la tête ailleurs
... Petit gag qui va bien nous replacer dans l'ambiance, c'est
l'instant où Rod shoote un ballon qui atterrit dans les verres
de bière que venaient de ramener une personne à côté de nous.
Les verres volent et leur contenu avec éclaboussant dans un
grand éclat de rire le voisinage proche ... Dès lors, on décide
de s'éclater, on ne peut pas faire de photos ni de films, trop
de gens devant nous, autant s'amuser et profiter de l'ambiance
invraisemblable qui règne dans cette salle de l'Ahoy. |
Charles
nous avait bien prévenu, Rotterdam c'est quelque chose à ne
pas manquer. De la folie pure, nous chantons et levons les
bras emportés dans l'ambiance jusqu'à la fin du concert où
sur Twistin The Night Away, Daniel déploie la banderolle
RSOA... vue notre taille nous savons que nous n'avons aucune
chance qu'elle soit aperçue... Du moins autour de nous, elle
fait son petit effet et un sympathique groupe hollandais
s'emploie à la brandir pour nous. L'ambiance aidant, une
jeune demoiselle va monter sur les épaules de son compagnon
avec la banderolle qu'elle va garder tout le long de
Twinstin. Rod est de notre côté, c'est invraisemblable le
délire ! Je n'ai jamais vécu ça ! En un mot, le b..... total
! On essaie de prendre une photo de la jeune fille toujours
juchée là-haut dominant le public face à Rod. Dommage
qu'elle soit floue ! C'est rudement sympathique la Hollande
! Et Rod ! ... Phénoménal ... |
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A la fin du
concert, dans la foule, on aperçoit Steph avec ... Betty que
je suis tellement contente de retrouver... On se retrouve
tous avec Steph, Betty, Totof qui a le grand bonheur de
fêter son anniversaire avec Rod (énorme !), Charles, David,
Toni, ... pour boire un verre à la santé de Rod et de ses
fans ... Mais la soirée était loin d'être finie pour notre
petit groupe. C'était sans compter le raccourci de Steph qui
nous permit de visiter jusqu'à deux heures du matin les rues
désertes de Rotterdam à la recherche du Best Western ... La
soirée la plus folle que j'ai jamais vécue... Pour tout ça,
Rod est merveilleux ... ! Merci à vous tous, ce fut un grand
moment et merci au magicien de cette soirée Rod ! ...
(NDLR) Thanks to
Eric and Martin from Holland to give us these beautiful pics
!! |
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Sporting Club (Monte
Carlo) - Monaco
Dimanche
29 Juillet 2007
(par Etienne )
SETLIST
Part 1:
- Maggie May
- Some Guys Have All the Luck
- This Old Heart Of Mine
- The First Cut Is The Deepest
- Havin' A Party
- It’s A Heartache
- Piece Of My Heart (band only)
Part 2 :
- Dirty Old Town
- Have I Told You Lately
- Tonight's The Night
- Hot Legs
- Baby Jane
- Do Ya Think I’m Sexy
- Sailing
encore…
- Twistin' The Night Away
(Click on the Pictures)
Photos
(Etienne, Steph et Stef) |
Ce petit compte rendu de la soirée du 29 juillet
2007, je vais le faire dans les moindres détails comme nous vous
l’avions promis, Stef et moi, pour tenter de vous en faire profiter
autant que possible.
Je vais commencer par
une petite rétrospective chronologique de la soirée.
Pour que soit plus
simple à comprendre, dans ce petit récit Stef
est notre Webmaster
et Stéphane est mon copain qui travaille à Monaco. OK, tout
compris ? alors suivez moi ! ça va être un peu long, je vous aurai
prévenu !!!!!
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Cette soirée, elle
commence par une conversation MSN avec Stéphane, mon copain d’enfance
(nous nous connaissons depuis 1982, c’est à dire exactement le même
temps que ma découverte de la musique de Rod). Il connaît donc mon goût
pour Rod Stewart, il est quant à lui très amateur d’Elton John. Lors de cette
conversation, et de manière très impromptue, Stéphane, me demande si je
serai intéressé pour aller voir un concert au Sporting de Monaco. Je
fais tout de suite le rapprochement avec les deux concerts que donne Rod
les 28 et 29 juillet dans le cadre du Sporting Festival Summer.
Je lui demande alors des précisions et il me lance à la figure qu’il
m’invite à passer une journée complète avec soirée concert de Rod
Stewart, tout frais payé, rien à débourser . Je crois qu’à ce moment,
j’ai fais un bon (j’ai toujours une bosse d’ailleurs). Mon épouse,
Stéphanie, me dit rapidement que ce jour correspond à un de ces jours de
travail, et qu’elle ne pourra donc pas m’accompagner. J’ai ainsi pensé à
proposer une place laissée vacante à notre webmaster Stef avec
bien sûr l’autorisation de Stéphane.
Le
compte à rebours à vraiment commencé après Anvers, car j’ai eu
personnellement du mal à retrouver le plancher des vaches après ce
concert et l’ambiance qu’on y a trouvé. Bref, Monaco moins 10 jours, et
10 jours qui vont se transformer en cauchemar pour Stéphane car je le
contacte tous les jours et lui demandant s’il pense que cela va être
possible de passer par les chemins interdits, les loges, les back-stages
et que sais-je.
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Pas
une journée à le laisser tranquille, tant les plans sur la comète se
font nombreux. Les questions fusent, pourra-t-on le rencontrer ? où sera
située notre table dans la salle ? le régisseur pourra-t-il nous laisser
passer ? le Maître d’Hôtel nous laissera nous lever ? danser ? etc … 10
jours durant……Jusqu’à la veille du concert, où Stef me fait la joie
d’accepter mon invitation à la maison pour profiter au moins d’une
après-midi à discuter, échanger, gratter (guitare),… P.S : Au fait, Stef
à accepter de venir au concert du Sporting (sans trop insister !). Nous
avons, pendant deux heures environ, jouer un peu de musique et puis nous
sommes même allé à la plage vers 10h00 du soir, pour évangéliser au nom
de Rod, quelques malheureux ignares de musique. Coucher à 00h30 et le
décompte se fait plus précis, il ne s’agit plus que de quelques heures.
Le
décor est installé, rentrons dans le vif du sujet. Dimanche 29 juillet,
lever 7h30 ( la vie appartient à ceux qui se lèvent tôt), derniers
préparatifs (costumes et chemises parfaitement repassés, cartes du site
plastifiées réalisées par notre Sylvie, photos du band au grand complet,
badges aux couleurs et armoiries de la Scottish Football Association,
photos de Penny (merci à nouveau Sylvie), appareils photos chargés,
caméra,…) La perfection même de la préparation, ce qui nous vaut un
départ de Marseille vers les 10h20 au lieu des 9h00 comme celà était
prévu.
Départ de Marseille, Stef n’en revient pas du beau temps qui domine et
des paysages qui vont lui rappeler ces vacances au soleil quelques
années plus tôt. Les villes aux noms chantant, défilent, Aix en Provence
– St Tropez - Fréjus – St Raphaël – Cannes – Antibes – Nice et enfin Cap
d’Ail et Monaco.
Après deux
heures de route environ, nous retrouvons Stéphane qui nous attend au
pied de sa Résidence. Je n’ai pas vu Stéphane depuis près de 7 ans,
entre Stef et Stéphane, le courant passe tout de suite (avec qui le
courant ne passerait pas avec ces deux individus ?). Nous suivons
Stéphane dans son appartement, et là ….nous sommes scotchés par la
beauté de la vue imprenable de la terrasse sur le littoral et la mer à
perte de vue ainsi que de la Turbie. C’est magnifique, nous sirotons un
thé glacé servi dans des verres d’un litre avec les yeux rivés vers le
passage sans interruption des yachts au large. Je vous avais dit que je
ne vous ferais rien perdre des détails |
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Concert moins 3h00, c’est le moment de faire les essais de costume, Stef
prend une douche de 45 minutes tandis que Stéphane et moi endossons nos
belles chemises et costards. Nous sommes tous les trois tirés à 4
épingles, les deux Stef ont une certaine habitude du port du costume, je
suis quant à moi comme « endimanché » et je ne me sens pas
vraiment au naturel ( mon pantalon écossais va me manquer !), je passe
du statut de Scotty à celui de Lord Scotty.
Cela
commence vraiment à être l’effervescence et on ressent nettement la
pression monter quand Stéphane nous dit : « allez les gars, on y va ! »
. Nous dévalons les rues de Monaco, et nous croisons pas moins d’une
dizaine de Ferrari, Lamborghini, Porsche, Rolls-Royce. “Nous y sommes »,
dit Stef ! en passant devant les hôtels luxueux, les Palais de Monte
Carlo. Même les trottoirs brillent. Une affiche de Rod Stewart capte
notre attention et nous ne tardons pas à nous photographier pour
immortaliser l’instant.
Nous
nous dirigeons vers le restaurant du Casino, où nous allons retrouver
Sao, compagne de Stéphane qui travaille en tant que Maître d’Hôtel.
L’accueil de Sao est des plus chaleureux, une table est dressée et
réservée pour nous, alors que d’autres clients sont déjà attablés.
Stéphane les reconnaît quasiment tous, puisque ce sont des habitués du
casino. L’un est russe, l’autre Italien, ils ont tous en commun d’avoir
ce goût pour les jeux du casino. Les anecdotes concernant les joueurs ne
manquent pas, et nous sommes, Stef et moi, impressionnés par les lieux.
Après un copieux et très bon repas, offert par Sao, Stef veut nous faire
visiter l’ensemble du Casino, nous entrons alors dans une première salle
de jeux américains (roulettes, black Jack) et l’atmosphère est très
particulière. Nous n’avons pas l’impression de vivre ce moment au
présent, la lumière, l’architecture et surtout l’action qui s’y déroule
semble appartenir à un autre monde. Rendez vous compte, un joueur joue
par dizaines de jetons à 2500 euros pièces sur telles ou telles cases,
tandis qu’un autre, cigare au diamètre impressionnant, lunettes noires
fumées et costume blanc en lin, fixe avec attention le tirage des cartes
du croupier. Celui là avait bien 50000 euros devant lui en jetons de
toutes les couleurs. Nos continuons notre visite dans l’au delà, avec
les pièces privées et pourtant rendues accessibles par Stéphane, notre
hôte du jour. Pas de photos possibles en revanche dans l’établissement,
car des caméras par dizaine surveillent la sécurité et l’intégrité des
lieux.
Un événement
unique va alors se présenter à nous, deux collègues de Stéphane vont
nous proposer dans un bureau privé de soupeser une liasse, que dis-je
une, plusieurs liasses délicatement ficelées les unes aux autres. Il y
en a pour exactement 250000 euros. Stef s’exécute et déclare qu’il y en
a pour environ le montant de sa maison, tandis que pour ma part, je
reste effrayé par autant d’argent réunis en si peu de place, je n’y
touche pas et suis très mal à l’aise. Ce que nous venons de vivre est
absolument incroyable….
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Et
Rod dans tout ça, vont dire certains ? tous ? et bien j’y viens, je
voulais trouver une transition et finalement elle est toute faite. Par
l’immense baie vitrée du Casino privé de la Société des Bains de Mer,
nous apercevons à l’autre bout de la baie, des reflets oranges et verts
qui se reflètent dans la mer. C’est le Sporting qui nous appelle, en
effet, il est l’heure de nous rapprocher.
Il
est environ 21h00 et le concert ne démarre pas avant 22h00.
A la
vitesse d’une Formule 1, nous nous orientons vers la salle des étoiles
du Sporting en empruntant d’ailleurs en partie le célèbre circuit de
Monaco.
Devant la salle, un panneau électronique annonce le concert de Rod, nous
nous pinçons Stef et moi pour savoir si nous ne rêvons pas. Nous ne
côtoyons alors que des italiennes, des allemandes et des anglaises, je
veux bien sûr parler des voitures. Nous arrivons, enfin, devant cette
salle qui brille de mille feux. Une fontaine éclaire le parvis de la
salle, nous nous approchons fébrilement des moquettes rouges du hall
d’entrée. Stéphane nous dit alors : « suivez moi de près ! » (rappel,
nous n’avons ni ticket, ni billet, ni argent, rien que Stéphane pour
nous faire rentrer.) “ Nous te suivons comme ton ombre ” rétorquons nous
à Stéphane. Le passage des portiers se fait sans aucun problème puisque
notre hôte les tutoies et échange même quelques plaisanteries avec eux.
Nous allons bientôt rentrer, il est alors 21h30 environ.
Mais nous
décidons d’abord de poser avec un portier devant l’affiche du concert
qui est posée à l’entrée…
un
petit quiproquo nous amène alors à ressortir, les deux stefs et moi. Je
voulais prendre en photo le panneau à cristaux liquides qui était situé
à l’entrée. Nous ressortons donc et Stef (que l’on peut qualifier de
Stef aux yeux de lynx) reconnaît tout à coup le Band qui sort d’un petit
car. Il m’interpelle : « Etienne, les musiciens !!!! », je
l’entends alors appeler Katja, saxophoniste du groupe. « Katja, Katja »,
un petit geste dans notre direction sans vraiment savoir si elle
reconnaît Stef et en deux temps, trois mouvements les membres du groupe
passent devant nous, nous n’avons pas le temps de décocher nos appareils
photos, alors nous balbutions quelques mots. Je me souviens seulement
avoir dit : « Hello David » au batteur du groupe. Il répond très
rapidement tout en marchant, « Hello what are you doing ? » de
manière très impersonnelle. (Le concert va démarrer, ils sont
concentrés, pensons nous) Nous avons reconnu, Charles « Chuck » Kentis,
Don Kirkpatrick, David Palmer, pour ma part, Stef reconnaît aussi, Matt
Beck, J’Anna Jacoby, et Katja Rieckermann bien sûr !
Nous
sommes déjà content d’avoir pu voir où se situait l’entrée des artistes,
et le hasard a fait que nous étions là à leur arrivée.
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Nous
reconnaissons Peter Mc Kay (tour manager) et nous entreprenons de le
solliciter à son tour. Il veut bien nous accorder une ½ seconde, le
temps de répondre à une question posée par Stef. " Pourriez-vous nous
permettre d’approcher Rod " ? Rod is yet on place,
and it’s not possible to meet him after the show because he leave
immediately the concert “. Ok Peter
fait encore des siennes, il nous freine à nouveau dans notre entreprise
de rencontrer Rod. Dernière tentative, car il faut savoir qu’un
Webmaster RSOA à plusieurs cordes à son arc, Stef laisse une carte du
site en insistant bien de la remettre à Rod. Peter accepte.
Il est temps
cette fois de rentrer et de voir à quoi ressemble cette scène et cette
salle que nous avons tellement imaginé. Les physionomistes font leur
travail et nous scrute de la tête au pied ; à nouveau une réservation
est faite à notre nom. Paul, le Régisseur, nous salue et nous demande de
le suivre vers notre table. C’est alors que nous foulons pour la
première fois la célèbre salle des étoiles du Sporting. La scène nous
semble toute petite et la salle est en forme de large demi-cercle
donnant sur la mer. Il faut dire ce qui est , le décor est magnifique.
Ce qui l’est moins et l’on va s’en rendre compte très vite, Stef et moi
(Stéphane nous avait pourtant maintes et maintes fois prévenus) ce sont
les convives. Nous sommes situés tout à l’arrière de la salle mais
quasiment en face de la scène. Les rangés de table sont disposées en
longues lignes droites partant de la scène vers l’arrière de la salle
formant des rayons.
L’arrière de
la salle dispose de grandes arches étroites. Dans la salle c’est une
véritable ruche qui est en ébullition , avec l’entrecroisement des
serveurs, des Maîtres d’hôtel, des régisseurs, des membres de la
sécurité. Nous formulons avec Stef, à nouveau comme nous l’avait annoncé
Stéphane, des réserves sur le fait de pouvoir nous promener que nous
l’avions prévu. Stef et moi nous nous levons pour nous rendre compte de
la chance que nous avons d’être de ce concert. Nous sommes à
l’extérieur, derrière les arches et remarquons qu’un espace existe entre
les premières tables et ce que nous considérons comme la scène. Nous
revenons nous asseoir quelques minutes, et nous trouvons à notre table,
trois cocktails de Jus de fruit (si, si !) disposés devant nos place
avec une petite assiette de gâteaux. Incroyable ! Nous portons un Toast
à Rod et exprimons toute notre gratitude à Stéphane et Sao que nous ne
pourrons jamais assez remercier. En 3 secondes chrono, mon voisin de
droite, c’est à dire Stef s’envoie le cocktail d’une traite à la paille.
« C’est le trac ! » , nous dira-t-il après notre stupeur quand à la
vitesse de sa descente ! Un fou rire démarre, c’est très bon signe et
c’est le reflet de notre humeur, nous sommes heureux. Nous décidons Stef
et moi de mieux visualiser les contours de la scène et nous entreprenons
de faire le tour de la salle. A coup de « Excusez-moi, pardon, » et
interjections en tout genre, nous nous frayons un chemin à travers tout
ce fourmillement de personnes qui s’affairent. Nous entamons notre
chemin de reconnaissance et dévisageons quelques convives tant leurs
apparences nous surprend et nous déconcerte. Et revoilà nos
milliardaires du Casino en bonnes places ( celles à 1000 euros, rien
moins que ça), l’entreprise de la chirurgie esthétique marche à
merveille à Monaco (je parle au plan quantitatif et non qualitatif),
nous surnommerons, certains convives « La Castafiore, la tendue du
string, le Russkoff et autre Casanova. Pardon pour ces termes triviaux.
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Nous
revenons à nos places un peu écœurés par ce que nous venons de voir.
Nous ne faisons pas partie du même monde, c’est clair. Tout à coup, œil
de Lynx, reconnaît la merveilleuse silhouette de Mme Stewart, qui
s’avance derrière les arches en direction de la régie son. En trop de
mot pour le dire, Stef entreprend déjà d’accoster Penny pour lui
arracher quelques mots et une photo. Après une hésitation qui avoisine
les ¼ de seconde et une présentation rapide, un membre de la sécurité
(vous ne rêvez pas !) prend en photo mon Stef au anges et l’angélique
Penny. Gêné, j’approche doucement Penny en lui tendant la photo que
j’avais prévu de lui faire signer. Tout en signant « Love, Penny »,
Penny répond à Stef, qu’il ne sera pas possible « unfortunately » de
rencontrer Rod. Ils partent immédiatement après leur concert vers leur
hôtel pour une soirée. Nous réitérons notre demande, car nous
connaissons la gentillesse de Penny et sa tendresse finalement pour les
fans, mais elle répond par la même phrase. « unfortunately ».
Au
moment où Stef tend la carte du site, et qu’il explique que c’est un
site français sur Rod, Penny intervient en disant que la photo la plus
grande de Rod, c’est Penny elle même qui l’a prise ! Stupeur ! Stef
embraye, en demandant à Penny, si à Paris en Octobre, elle pourrait
appuyer une petite entrevue ! c’est ce qu’on appelle avoir de la suite
dans les idées. Elle répond que c’est trop loin pour qu’elle puisse
réponde précisément. Penny, que j’ai eu de la peine à reconnaître tant
elle a des traits fins quand on la voit de près est tout simplement
magnifique et respire la gentillesse et la fraîcheur ! Bravo Rod, pour
tes goûts.
Nous
retournons avec Stef, ébahis, à notre chaise. Le concert va commencer,
il est maintenant 22h45, et c’est l’heure à laquelle il devait démarrer,
nous nous étions un peu trompé sur les horaires ! Une annonce émane des
larges enceintes : « Nous vous rappelons qu’il est interdit d’utiliser
des appareils photos, des caméras, des téléphones portables, pas de
flashs merci … » Nous qui avions tout amené, on était mal engagé !
La musique
retentit, Rod jaillit, ça y est la magie opère ! Une sorte de lumière
entoure Rod, son costume au ton général vert, à rayures verticales
jaunes, vertes, blanches et noires et ses chaussures parfaitement
brillantes n’y sont pas étrangers.
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Quel
classe, ce monsieur. Les doigts dans la prise et monsieur 100 000 watts
démarre son show, les premières notes augurent d’un « Maggie May »
endiablé. Mais que se passe-t-il ? Que manque-t-il ? Le son est génial,
les musiciens sont tous au rendez-vous, les lumières parfaites, …notre
Rod dispose complètement de sa voix,… bref tout devrait Rock’n rouler !
…Mais….mais…qu’y a t-il alors …….personne ne chante ! Nous sommes
atterrés, Stef et moi. Personne ne chante ! Alors je prends le pas de
mon enthousiaste de Stef qui décide de bouger et de descendre le plus
près possible de la scène. Scène qui s’est transformée après notre
passage en éclaireur, ce que nous prenions pour la piste de danse s’est
transformée en scène avancée formant un carré suspendu juste devant les
tables. Plus aucun passage n’est possible alors. (Stéphane nous avait
prévenu, mais bon…). Ça ne fait rien, nous entamons le refrain de Maggie
May en tapant des mains Stef et moi, Stéphane étant pour le moment resté
près de la table. Nous sommes tout près des tables et à peu près à 10
mètres de la scène, côté Paul Warren (décidément) et Di Reed, choriste
électrique. Nous sentons très vite que nous gênons les convives, car ils
se retournent en nous dévisageant et je crois que certains se sont
moqués (mais cela nous est passé bien au-dessus). J’ai oublié de
mentionner que nous avions accrochés les blasons écossais à nos costumes
de façon à montrer notre appartenance à la grande communauté des fans de
Rod. Nous étions donc comme je le disais rapidement considérés comme « Persona
non grata » parmi le parterre de grosses légumes. Je dis alors à
Stef de mitrailler sans interruption notre star préféré, en lui disant
que sans flash personne ne viendrait lui dire quoi que se soit.
Stef
démarre le mitraillage, une séquence vidéo, une photo,… Un membre du
service de sécurité serre le bras de Stef qui démarrait à peine son
œuvre de souvenir et lui fait comprendre qu’il faut arrêter. Vis à vis
de Stéphane qui travaille dans ce milieu, Stef décide de ranger pour un
moment l’appareil photo prêté par notre ami Daniel. Les titres
s’enchaînent, « Some Guys », this old heart of mine, the first cut is
the deepest (couronné à nouveau de mégas soli de l’électrique Paul
warren). Ce même Paul qui ne résiste pas à mentionner à Stef qu’il
possède la même barbe que Conrad le Bassiste. Nous levons le pouce dans
sa direction pour lui signifier notre admiration, et il répond par le
même geste. Nous avons un peu tendance à oublier le public, car nous,
nous chantons. Rod décide de faire un peu plus bouger l’assistance en
annonçant “Having a Party ”et en évoquant un public mou la veille
(c’est le moins que l’on puisse dire pour le public de ce soir).
Quelques sifflets tendent à vouloir prouver à Rod qu’il à tort. Rod n’a
pas tort du tout, quelques moulinets de bras, quelques personnes
s’agitent assises sans conviction, quelques mains qui claquent, et puis
…plus rien. Plus rien sur “Having a Party ”, tu as bien lu Totof !
Idem sur “It’s a heartache”, ça démarre, on entend quelques
chants du public et puis ça retombe, plouf… c’est déjà le break de Rod,
et le Band entonne “Piece of my heart” de Janis Joplin…nous en
profitons pour bouger et pour changer de vue, on passe à l’arrière de la
salle près de Penny à nouveau et je n’ose pas redemander à Penny une
photo, pour ne pas la gêner dans sa vision du spectacle et puis aussi
parce que je n’ose pas tout cours ! ! !( voilà c’est dit, je me rachète
un peu plus tard avec les musiciens)
Rod revient
et endosse la boucle de sa guitare à notre grande stupeur, Stef et moi
ne pensions pas qu’il interpréterait “Dirty old town”devant ces
andouilles aux poches pleines. Lumière tamisée, voix superbe, groupe
restreint, Rod nous envoie tout ce qu’il a. Une personne du public ne
s’y trompe pas, c’est notre MasterStef qui tape des mains aussi fort
qu’il peut à quelques centimètres des oreilles chastes de ces Dames et
Sieur et qui semblent là aussi gênés.
Stéphane m’a
rejoint et fait barrage à la sécurité, j’en profite pour filmer 3
minutes de guitare made in Rod. “Have I told you lately” est
chanté en direction de Penny, elle jubile et là encore on peut apprécier
la travail de la voix de Rod, c’est beau, c’est rauque, c’est profond
mais c’est fait avec une immense sensibilité. Dans la continuité de ce
programme très soft-rock demandé pour le type du public, c’est le “tonight
the night” que démarre Rod. Le “ it's gonna be alright” que nous
laisse Rod est repris par deux fans à la limite de l’hystérie (c’est ce
que devait penser le public) . Je sens que cela échauffe les oreilles
des personnes se trouvant a proximité de Stef qui s’en fou royalement.
(J’ai payé, moi aussi, se dit-il !). |
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C’est
alors qu’arrive “Hot legs”, ça va saigner, ça va s’animer, les
choristes qui sont tout autant charmantes que professionnelles chauffent
la salle à coup de french cancan…non….décidément rien n’y fait. “I
love you honey ! ” vous ne connaissez pas ? Bridget (choristes) fait
alors une grimace au public placé en face d’elle et qui est muet comme
une tombe (dans laquelle certains on déjà un pied), certains dorment
même ! c’est la vérité. “I love you honey ! ” , Stef il connaît !
et cela va lui valoir de se faire valoir une remontrance d’un vigil, il
devra reculer car il gêne considérablement les convives. Et bien oui,
une personne qui tape des mains et qui chante à la demande de l’artiste
c’est normal, qu’on lui demande de s’arrêter !
Sur “Baby
Jane”, “Do y’a think i’m sexy”, on va dire qu’il y une once
de démarrage de la part du public, mais c’est le minimum syndical. La
fin de DYTIS est semblable au concert d’Anvers, un petit peu moins funk.
Je sens le concert toucher à sa fin et je commence à vouloir me
rapprocher de la sortie pour ne pas louper la sortie de Rod et des
musicos. Stef, quant à lui se rapproche toujours un peu plus de la scène
en utilisant cette fois une autre artère mais toujours aussi encombrée.
Il va se faire bousculer, engueuler, (t’es pas transparent !) mais Stef
sait danser le tango, un pas en arrière, trois pas en avant. Le Grand “Sailing”
arrive, et la magie se met en marche, 3 briquets s’illuminent, bon
j’ironise. On a pourtant droit à des envolées superbes de Paul Warren,
il est vraiment bon, il danse avec sa guitare et virevolte autour
d’elle.
La
musique s’arrête et tout le groupe disparaît dans l’obscurité de la
scène, éteinte. Des applaudissements retentissent, enfin dirons nous.
Beaucoup pense que c’est fini, mais ces gens attablés s’affairent à
payer leurs extra en boisson. (Rappel : 1 bouteille de champagne = 300
euros minimum). Nous bougeons vite, très vite, et Stef encore lui est à
l’initiative d’une percée en direction de l’avant scène. « We’re
scottish » dit –il avec son meilleur accent, je vois la mimique des gens
placés là, qui en dit long sur ce qu’ils pensent. Stef s’en fou, je vous
l’ai déjà dit, « demain ils ne sauront plus qui je suis ». La lumière
revient, le groupe se remet en place, et le twist débute. “Twistin
the night away”, nous défoule, nous frappons dans nos mains aussi
fort que nous pouvons et en profitons pour la dernière, pour sortir nos
appareils photos. La sécurité a bien d’autres choses à faire. C’est un
régal de voir de si prêt ces musiciens qui s’en donnent à cœur joie.
Les
dernières notes de “Twistin” retentissent et nous savons que
c’est la fin cette fois, Rod tire sa révérence et se retire sur la
pointe des pieds.
Je suggère à Stef de prendre la poudre d’escampette et de camper devant
la sortie des artistes. Dehors c’est un ballet très bien orchestré de
voituriers qui sprintent pour satisfaire les clients et leur rendre
leurs bolides dans des temps records. |
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Nous nous postons donc près de trois grosses voitures du Sporting et
nous savons que Rod ne va pas tarder à sortir ; aura-t-il un petit geste
pour nous ou mieux encore un mot, un autographe, ou l’ultime, la photo
avec lui ? Nous sommes pleins d’illusions, quand nous voyons arriver
Rod, qui très vite rentre dans la voiture, nous lui demandons cette
petite attention, mais nous ne l’obtiendrons pas. A peine un petit geste
le pouce levé quand il voit notre badge aux couleurs de l’Ecosse à Stef
et moi, mais visiblement il est fatigué et sûrement un peu sur sa faim
du manque de retour du public. Les échanges n’ont pas eu lieu et ça a
eut le don de l’énerver. Nous tapons à la fenêtre mais la voiture
s’éloigne déjà vers sa destination de fin de soirée qui, nous l’avouera
une personne du Staff, est St Paul de Vence. Petit village des Alpes
Maritimes réputé aujourd’hui pour ses peintres, et ses personnalités qui
s’y sont retranchées.
Nous sommes vraiment déçu si cela en reste à ce stade, mais nous sommes
loin du compte.
Nous voyons sortir Chuck Kentis, et nous ne nous emballons à l’approcher
car à Anvers cela avait été un peu la douche froide avec lui, pas
vraiment sympa. Ca ne fait rien, on tente : RSOA
– - “Hello, Chuck, we can take a pictures and have an autograph ? Of
course, no problem, sure !
Incroyable, il est cool avec nous, Stef lui dit que ça sera super quand
ils viendront en France à Bercy. Et puis les musiciens enchaînent,
quasiment les uns après les autres, nous récoltons les autographes et
les photos pleuvent, mais finalement pas seulement, les musiciens nous
gratifient tous d’un petit commentaire et cette fois personnalisé avec
beaucoup de chaleur et de gentillesse. Nous nous tenons à chaque fois
bras dessus dessous pour les photos. Je plaisante avec David Palmer ou
Don Kirkpatrick en leur présentant une photo du Scotty d’Anvers, ils
disent qu’il me reconnaissent. Stef a droit carrément à un : « Hello
Stef » de la part de Katja et à une embrassade très amicale, il
entreprend carrément une conversation avec Katja, en français en plus,
avec comme thème la future venue de Rod et donc du groupe à Bercy.
Certains comme Robin Rudy (Pedal Steel Guitar), Matt Beck (Piano, Guitar,
Keyboards) sont très surpris de nous voir leur demander des autographes.
Ils sont tous très sympas, très courtois, très patients, nous explosons
de joie.
C’est au tour des jolies choristes, la pèche qu’elles ont sur scène
n’est rien comparée à celle qu’elles affichent hors scène. Stéphane veut
absolument une photo avec elles et nous les réunissons tant bien que mal
toutes les trois. Les musiciens sont sollicités par le RSOA mais aucune
autre personne n’est venue demander un autographe. Nous avons loupé la
sortie de J’Anna, de Conrad (basse) et de Matt (Percussion et Batteur)
qui se sont faufilés au milieu des autres. Paul Warren aurait voulu nous
signer quelque chose, mais pressé par sa compagne il devra se contenter
d’une poignée de main avec Stef… c’est vraiment comme ça que ce sont
déroulées les sorties des musiciens, ils étaient contents d’être avec
nous et de participer à notre joie de la rencontrer. Pauvre Paul, sa
nana voyait ça d’un mauvais œil, il a disparu derrière elle.
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Comme nous voyons les voitures toujours en place, nous pensons à la
sortie d’autres personnalités mais au bout de 20 minutes nous décidons
de lever le camp. Juste un petit mot à notre ami Peter Mc Kay, qui nous
a promis qu’il nous aurait des Pass AAA pour le concert de Bercy.
(humour)
Et nous voilà partit sur le chemin du retour, plein de souvenirs, très
contents d’avoir du concret à partager avec vous tous, chers amis du
forum.
Un dernier au revoir à notre Cher Stéphane et Sao sa compagne, que nous
saluons et remercions pour leur sens de l’hospitalité peu commun et leur
gentillesse. Merci
Deux heures de route nous sépare de Marseille, dodo rapide et Stef s’en
est retourné vers Rambouillet par le Train. Salut Stef, bonne
récupération et bonne lecture à tous.
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-------------------------------------------- SportPaleis Antwerpen (Anvers) -
Belgium (Belgique)
Mardi
17 Juillet 2007
(par
Steph (rodstewartonair), Marc, Sylvie, Etienne et Totof)
SETLIST
Part 1:
- You Wear It Well
- Some Guys Have All the Luck
- Sweet R & R
- Reason To Believe
- It’s A Heartache
- Losing You
- Father and Son
- Handbags
- This Old Heart Of Mine
- Having A Party
- Piece Of My Heart (band only)
- Hot Legs
- I Don’t Want To Talk About It
- Dirty Old Town
Part 2 :
- First Cut Is The Deepest
- Tonight’s The Night
- You’re In My Heart
- Have You Ever Seen The Rain
- Young Turks
- Have I Told You Lately
- Do Ya Think I’m Sexy
- Sailing
- Baby Jane
- Maggie May
encore…
- Twistin' The Night Away
- The Rhythm Of My Heart
(Click on the Pictures)
Photos
(Daniel, Etienne, Marc, Totof, Steph) |
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Récit de Steph :
Quelle Soirée Inoubliable mes amis !!!! Aucun adjectif autre que des
superlatifs ne me viennent à la bouche. Dès notre arrivée sur Anvers aux
alentours de 16 heures nous avons été accueillis par les très charmants
David et Truij, fans Belges, ainsi que Totof (leprincedeuphor) arrivé en
éclaireur depuis le matin même. Le temps du verre de l'amitié et de
quelques photos nous allons (Etienne, Marc et Agnies, Sylvie et Daniel,
Betty, Mathias et moi-même) prendre possession de nos chambres d'Hôtel
au Carlton **** d'Anvers. En route vers la salle où nous devions
retrouver sur le parvis de vieilles connaissances (FX, Bernie, Babyjean,
Didier, Gilles, Esther et Inje) mais aussi de "nouvelles" têtes, fans
français (Axel, If-i'm-on-the-late-side). Un parvis soit dit en passant
noir de monde tout comme les terrasses de café en face de la salle.
Après avoir bavardé sur nos
passions communes (eh oui on a toujours quelque chose à se raconter)
Nous sommes entrés dans la salle ou une superbe scène centrale tout de
tissus écossais revêtue nous attendais. Placés aux premièrs rangs, nous
sommes impatients mais fébriles. |
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Soudain à 20 h 25 au milieu
d'une allée située dans la fosse, Rod Stewart en personne les cheveux
plus dressés que jamais, veste rouge brillante, pantalon noir, accompagné de deux agents de sécurité, fait irruption et
marche d'un pas léger jusqu'au niveau de la scène, arborant un large
sourire et nous faisant signe de la main et une fois de plus (voir
récit plus bas Wembley 2002) me désignant du doigt et approuvant par
un geste du pouce levé mon maillot de foot écossais. Puis il s'engouffre
sous la scène. Abasourdis par ce que nous venons de vivre, chacun de
nous à la même réaction ".....Mais ce type n'a pas 62 ans !!!"
Le show débute à 20h30
précise par une intro vidéo de type bande-annonce de film, dont la
musique qui augmente crescendo vous remue les tripes, jusqu'à ce que la
voix off nous annonce "Ladies and Gentleman please welcome Mister Rod
Stewart !!!"
Ca y est nous y sommes le
rideau en tartan rouge se lève, et l'impression que nous avons est la bonne Rod est en super
forme et de très bonne humeur. De l'endroit où nous sommes, nous font
face Katja Rieckermann (saxophone) Paul Warren (guitare) qui se plient
volontiers au jeu des photos, à, à peine 2 mètres de
nous, le Batteur Dave Palmer quant à lui se trouvant de dos. Tout
le groupe porte une tenue de scène assortie en tartan rouge ou vert. |
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Si la sécurité, omniprésente
nous demande sans cesse de nous rasseoir, elle n'a qu'a se préparer à
passer une soirée animée, car il est hors de question pour nous, de
rester sagement assis alors que les titres qui s'enchaînent déjà à
vitesse "grand V" ne nous incitent qu'à danser, chanter et applaudir. Et
après coup je ris d'avoir joué au chat et à la souris tout au long du show, d'ailleurs ils ont finis par baisser les
bras, bien trop occupés à surveiller le "fou chantant" TOtOf.
D'ailleurs c'est en courant que nous nous précipitons lorsque Rod
descend sur les côtés de la scène et vient nous serrer la main en
demandant à Etienne de lui donner la belle écharpe du Celtic, que ce
dernier avait de toute façon décidé de lancer à un moment ou à un autre
du show. A ce moment après cette poignée de main Etienne et moi rêvons
éveillé.
Rod plutôt bavard entre
chaque titre, nous gratifie de blagues et d'anecdotes à propos de tel ou
tel titre, ce qui prouve sa bonne humeur. L'un des moment les plus
poignant pour la foule en générale et moi en particulier qui me trouvait
avec mon petit amour de fils sur les genoux, fut l'excellente reprise de
Cat Stevens "Father and Son" où sur les écrans géant disposé un peu
partout autour de la scène des photos du père de Rod ou de ses fils sont
diffusées. Mais Nous voici déjà d'ailleurs arrivés quasiment au
milieu du Show et Rod interprète "Hot Legs", c'est à ce moment qu'il
décide comme à son habitude, de shooter quelques ballons de foot. Je me
dis alors que la chance ne peux pas frapper deux fois, puisque j'en
avais déjà reçu un à Wembley en 2002. Eh bien Rod en avait décidé
autrement puisqu'il s'approche de moi et me tend un ballon qu'il me
jette délicatement à la main. Mathias mon fils s'en empare immédiatement
trop content d'en obtenir un pour son premier concert !! |
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La fin de la première partie
du show arrive et Rod prend une guitare acoustique pour nous interpréter
un "Dirty Old" town beaucoup plus "Irish" que la version que nous
connaissions du 'Rod Stewart Album" de 1969, chanson qu'il dédie
d'ailleurs au joueur du Celtic Glasgow Jimmy Johnstone. Entracte 10 mn.......
A son retour, Rod plus en
forme que jamais reviens dans un Sportpaleis qui adhère totalement
à l'ambiance survoltée des premiers rangs. Le summum du début de la
seconde partie sera "Have You Ever Seen the Rain" où la totalité de la
salle reprend à s'en casser les cordes vocales le "I wanna know...." du
refrain, à vous en filer la chair de poule. D'ailleurs Rod n'en n'est
pas insensible, le groupe non plus. C'a y est la salle est chaude
bouillante et ce
ne sont pas les tubes qui suivent qui risquent de refroidir
l'ambiance..."Young Turks", "Have I Told You Lately", un "Do Ya
Think I’m Sexy ?" complètement fou, un "Sailing" dans un
océan de fans se
tenant par les coudes, "Baby Jane", et "Maggie May" qui clot le
spectacle. |
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Mais sous les applaudissements de la salle entière et
surtout des tapements de pieds des spectateurs se trouvant dans les
gradins qui font trembler le sportpaleis d'Anvers, Rod réapparaît
en veste bleue "électrique" pour un rappel avec "Twistin The Night Away"...inutile
de préciser que la salle pleine est en délire. Et alors que la plupart
pensent à la tombée du rideau que le show est terminé, 5 mn plus tard
après avoir fait encore monter la température (était-ce possible ?), les
rideaux se lèvent à nouveau et le groupe entonne "The Rhythm of My Heart".
Les 10 000 spectateurs connaissent sur le bout des doigts les paroles et
ne se privent pas de la chanter note pour note. EXTRAORDINAIRE !
Anvers 2007 fut mon 5ème concert de Rod et je pense sincèrement avoir
vécu le plus grand show auquel j'ai pu assisté. Mon fils est reparti a
10 ans avec des images plein la tête, le RSOA club plus content et sans
nul doute plus unis que jamais. Ah ! Un dernier mot oui ROD still the
Same..... The Best. |
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Récit de Marc :
I have a dream…. Anvers 17 Juillet 2007
….Récit d’une folle journée.
12h30 nous retrouvons (je suis accompagné pour une fois de ma femme que
j’ai réussi à décidée) Steph et sa petite famille, Etienne dit Scotty,
ainsi que Sylvie et Daniel sur une aire d’autoroute.
13h30 après un petit encas nous partons tous en cortège vers Le rendez
vous de l’année. Steph m’ayant pris au mot a accroché un petit drapeau
RSOA
17h00 après moult coups de fil à l’approche d’Anvers nous retrouvons
David et sa femme ainsi que totof « accroché » à un feu rouge, près d’un
bar. Accueil très sympathique et inoubliable devant une petite bière
pour se refaire une santé…. Merci David (et ton épouse) pour ton sens
inné de l’hospitalité. Trop bien. Nous apprenons aussi que notre adresse
d’hôtel a changé, ce soir nous dormirons au Carlton, pas loin de
Rod…..si si…
18h00, les valises sont abandonnées dans notre chambre d’hôtel et nous
roulons au rythme des chansons de Rod Stewart vers le Sport-Paleis
(musique qui émane de la clio de David et aussi un peu de la gorge de
totof) |
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19h00,
je foule la salle et reste interdit devant la magnifique scène ronde au
rideau tissu écossais. Je me pince plusieurs fois pour y croire, je
serais à 2 m de la scène et par conséquent de Rod. Par contre je devrais
laisser la RSOA bande car avec mon épouse nous sommes placés à l’opposé
et plutôt derrière. Je croise les doigts pour voir Rod de face de temps
en temps.
Pour patienter, nous nous prenons en photos à tour de rôle (toute la
RSOA bande) et j’en oublie ma femme restée à l’extérieure sans son
sésame…pardon ma puce.
Peu avant 20h30 arrivée surprise de Rod Stewart suivi de sa bande. IL
passera à moins de 2 mètre de moi, tout sourire et visiblement heureux
de voir ses fans. Dans la panique et les tremblements je loupe la photo.
Steph lui sera félicité par Rod himself pour son maillot. Consolation de
mon côté Janna s’arrêtera pour que je la prenne en photo (merci). Ah oui
autre chose, comme la plupart d’entre vous j’ai été saisi de la jeunesse
de visage de Rod, de la coupe de cheveux peroxydée impeccablement en
pétard comme au plus fort des années 80 et aussi enfin de sa petite
taille. Totof , désolé que tu l’ai raté… |
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20h30 précise le rideau se lève et Rod entonne « you wear it well ».
Nous avons décidé de rester avec le reste de la RSOA bande, debout,
scotchés à la scène brandissant fièrement les superbes banderoles
fabriquées par Sylvie (merci) et bougeant dans tous les sens, tout
proche de la crise d’hystérie quoi. 10 minutes plus tard nous sommes «
invités » à aller nous asseoir à nos places…snif, snif …à plus tard les
amis, nous sommes séparés.
Finalement je me console très vite car je trouve le son beaucoup plus
acceptable de ma nouvelle place (Charles tu as peut être une explication
?) et je vois aussi bien sinon mieux Rod qui m’était jusqu’alors caché
en partie par la batterie.
Rod s’amuse et semble vraiment heureux d’être avec nous.
A partir de là, le show défilera à la vitesse de la lumière entrecoupé
par une entracte de 10 minutes.
Contrairement à mes amis, je passerai rapidement sur le service de
sécurité un peu trop musclé qui cherchera à nous maintenir tant faire
que peu assis et donc à nous gâcher la soirée…. Je préfère parler du
moment inoubliable que j’ai passé ce soir là. Car ce fut pour ma part un
moment magique ou je fus sur mon petit nuage durant quasiment 2h00.
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J’ai
vu Rod à moins de 2 mètres , un rod heureux de chanter et s’amuser avec
le public d’Anvers. Je fus transporté comme jamais sur certaines
chansons, avec un « Da ya think I’m sexy » d’anthologie, un « baby jane
» musclé, un « It’s heartache et ever seen the rain » repris par une
foule en délire, l’apogée étant sans doute atteint sur « young turks »
où je me sentis complètement transporté par une foule en délire. Je
garderai aussi quelques moments forts en émotions sur « Father » et
l’inusable « I don’t want… » où le public chanta à vous mettre la chair
de poule.
Enfin, enfin, last but not least, lors de l’un de ces tours sur le
chemin de scène, Rod me fit le privilège de me prendre la main (tendue
désespérément) et de la serrer longuement (au moins 4 secondes) tout en
me regardant droit dans les yeux, avec une expression de pure bonheur
que je sentis au moins aussi fort chez lui que chez moi. Je sais
certains d’entre vous penseront que je délire là…. Ceux qui étaient
présents avec moi à Anvers savent que je ne mens pas.
Voilà j’arrête ici mon récit et ne parlerai pas des délires immenses qui
suivirent ce concert….. |
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Récit de
Sylvie :
C'était donc le 31ème... L'habitude est de dire que le dernier est
toujours le plus beau, le plus grand, le plus exceptionnel des
concerts que nous avons vus. Mais force est de dire que celui-ci à
Anvers restera à jamais l'un de nos plus beaux souvenirs.
L'émotion pour moi était au
rendez-vous puisque je devais rencontrer pour la première fois Steph,
notre super webmaster, avec qui je collabore maintenant depuis deux
ans (le temps passe vite...). Nous avions rendez-vous sur
l'autoroute A1 pour faire route ensemble jusqu'à Anvers. Le
personnage m'est tellement familier et nous avons créé une telle
complicité sur le net que cette première rencontre pour moi
finalement n'en sera pas vraiment une... C'est comme si je l'avais
toujours connu notre cher Steph.
Outre les petits problèmes avec la
sécurité que nous avons connu (un drapeau qui ne faisait de mal à
personne arraché des mains et confisqué, heureusement récupéré à
l'insu du regard haineux du type de la sécurité assis sur sa chaise
en train de nous surveiller bêtement comme si nous étions prêts à
dévaster le Sportpaleis) sur lesquels il vaut mieux ne pas insister,
je préfère retenir tous les instants merveilleux de ce concert.
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Comme à chaque fois, l'angoisse
m'étreint, je scrute la salle. Va-t-elle enfin se remplir oui ou non
! Les ventes nous avaient été annoncées médiocres pour ce mois de
juillet, Anvers et nos amis belges sont en vacances ! J'entends
vaguement le fond sonore rythmée par la voix de James Brown. C'est
toujours un délicieux moment de torture cette attente où le coeur
s'accélère au fil des minutes qui précèdent l'arrivée de Rod. Un
petit instant émouvant retient pourtant mon attention..., je vois
Steph, très touchant un genou à terre qui explique à son petit
garçon Mathias que ce qu'il va voir est un moment très important...
C'est son premier concert, mais ne t'inquiète pas Steph, il s'en
souviendra toute sa vie ton petit bonhomme !
La salle commence à se remplir tant
bien que mal. Je ne fais pas attention à l'heure... Et puis soudain
arrive le miracle inespéré... Rod surgit à deux pas de nous... je ne
vois que lui... stupéfaite de le voir si près ... Sur le coup, à la
première rumeur vers le fond derrière nous, je n'y prête aucune
attention, on m'a déjà fait le coup à Montréal, un sosie se pointe,
une jolie vague nous bouscule et nous emporte vers l'objet de toutes
nos pensées pour venir finalement se briser sur une pâle caricature,
... mais ce soir à Anvers, pas de doute !... C'est bien Rod qui se
pointe devant nous... qui d'autre aurait une telle présence, une
telle prestance, un tel charisme, une telle aura, ... et une si
belle coupe de cheveux... Rod of course, only Rod, ... Il disparaît
trop vite, déjà je suis entourée de plein de monde et je retrouve
notre ami Totof tout éploré d'avoir raté l'instant magique...
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Lorsque le somptueux rideau de scène
se soulève lourdement, nous réalisons avec un peu d'angoisse que
même placés au premier rang, la bulle en plexiglas qui protège la
batterie va sérieusement nous gêner pour voir Rod. D'autant qu'il
prend un malin plaisir à vouloir rester de l'autre côté de la scène
et de dos... Mais ma déception est de courte durée, Rod va forcément
faire le tour de la scène, nous aurons forcément l'occasion de le
voir tout près de nous à un moment où un autre. Pourtant pour
Daniel, ça tourne à la catastrophe. Je l'entends pesté contre ce
maudit plexiglas et l'impossibilité de faire des photos. Il fait ses
premières tentatives sur la splendide et sculpturale Katja
Rieckerman juste au dessus de nos têtes. Elle nous adresse un
sourire radieux et complice lorsqu'elle reconnaît Steph brandissant
la banderole RSOA. L'accueil que lui réserve le Sportpaleis semble
avoir mis Rod de super bonne humeur. Il nous offre un visage des
plus souriants et de petits mouvements d'excitation bien à lui pour
nous dire à sa façon qu'il apprécie les choeurs (coeurs) qui
s'offrent à lui. La salle est pleine et le public bien en voix tout
comme Rod d'ailleurs qui pète visiblement la forme... Il a l'air
d'un jeune homme notre MONUMENT... Il m'évoque irrésistiblement les
années 86...
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Quand Rod a la bonne idée de venir
de notre côté et contrairement à toute attente de s'asseoir sur les
marches de la scène juste devant nous, je n'en crois pas mes yeux.
Tout le monde se précipite vers lui !... Moment privilégié pour
prendre de superbes photos. Daniel jubile littéralement. Il est
persuadé d'avoir fait à cet instant ses plus belles photos de Rod.
En jetant un oeil sur l'écran du numérique, je comprends mieux son
agitation. La sécurité prend l'eau et Daniel en profite pour
récupérer, au nez et à la barbe de notre cerbère, le drapeau
confisqué un peu plus tôt.
Comment expliquer ce que l'on peut
ressentir quand la salle s'empare de "Have You Ever Seen The Rain"
dans un même élan mêlé d'amour et de ferveur... Saisissant à vous
donner la chair de poule !
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Le concert file à toute vitesse,
quand Rod entame "Sailing" je sais que la fin se profile et qu'il
faut profiter des derniers moments intensément. Au diable la
sécurité ! Il est temps de se rapprocher de la scène pour un final
d'enfer... Baby Jane et Maggie May mettent définitivement le feu au
Sportpaleis.
Rod ne se fera pas prier pour
revenir sur scène, et nous aurons, preuve que le public d'Anvers a
été phénoménal ce soir, droit
non seulement à un premier rappel "Twinstin
The Night Away" mais d'un second avec "The Rhythm of My Heart" que
pour ma part je n'ai jamais entendu "en rappel". Le rideau de tartan
tombe pour la dernière fois... Tandis que nous quittons la salle,
j'égrène avec regret tous les tubes que Rod n'aura pas chanté "Forever
Young" "Infatuation", "Passion", "Tonight I'm Yours", "I Was Only
joking", "It Takes Two", ... de quoi faire un second concert en
somme... Dans le hall du Sportpaleis, un groupe se forme et des
choeurs s'élèvent comme pour retenir encore un peu la magie du
concert...
Assurément le concert d'Anvers aura
été le plus intense.
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J'ai vu un Rod
extraordinaire, j'ai rencontré des gens tous plus adorables les uns
que les autres, Etienne le plus écossais des fans d'Anvers, Betty et
le petit Mathias, Marc et son épouse avec qui nous avons fait route
jusqu'à Anvers (merci à Marc, beaucoup plus doué que notre GPS pour
nous indiquer le chemin), nos hôtes belges David et son épouse et
leur chaleureuse hospitalité, et tous ceux que nous avons rencontrés
ou croisés au Sportpaleis, Babyjean, FX, Bernie, ... |
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Mention spéciale et amicale pour
notre Totof, véritable bout-en-train de la bande de RSOA, plein de
charme, de chaleur humaine et de gentillesse (Je garderai comme Marc
l'image de toi "accroché à un feu rouge" lors de notre arrivée à
Anvers ...).
J'espère vraiment tous vous
retrouver très vite en Octobre avec cette fois la bande au grand
complet puisque Karine notre grande absente et à qui nous avons bien
pensé pendant le concert sera avec nous...
YOU'RE IN MY HEART MY
FRIENDS AND ROD IN OUR HEART.
Bisous à tous
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Récit d'
Etienne "Scotty" :
En premier lieu je voudrai saluer (et je
suis en admiration) les fans (quelles que soient leur
nationalité) pour leur gentillesse, leur sympathie et leur
flamme... et puis honneur et distinction envers l'intéressé qui
a fait que le rêve est devenu réalité, Rod ! Nous avons enfin pu
t'approcher de près et même te dire combien nous t'apprécions et
combien nous te sommes reconnaissant de ce que tu nous as
apporté, de ce que tu nous apportes et de ce que tu nous
apporteras ! Magique, inespéré, féerique...
Récit de
Totof "Leprincedeuphor" :
C'a y est je viens de rentrer à la
maison!! Rod est géant !! mais suis-je objectif ?
Bon c'est vrai que nous étions très prêt de la scène, mais ce
plaisir à moitié gâché par une sécurité très abrutie...les gars
se prennent vraiment au sérieux!! Enfin bref...ce fût une joie
extrême de (re)trouver les membres du forum, dans le désordre:
Sylvie, Daniel, Steph et sa petite famille, Marc et son épouse,
notre Scotty préféré, baby Jean, FX, Charles et mes deux belges
préférés David et Truï...pardon pour ceux que j'oublie
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-------------------------------------------- Twickenham - London.
England
Samedi
30 Juin 2007
(par
Karine)
Photos
(Totof)
(Click on the Pictures)
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Le
show a commencé à 16 h30 avec en première partie "The pretenders", moi
perso j'ai pas trop accrochée mais bon obligée de "subir" avec un son
déplorable en plus.....ils ont chanté plus d'une heure... ensuite un
entracte assez long et Rod arrive aux alentours de 19 h 30, donc
première partie ou il chante pêle-mêle ses tubes, il est heureux et en
pleine forme, il chante divinement juste mais la sono laisse encore
franchement à désirer, une scène avec une avancée dans la foule, sympa
mais UNDER THE RAIN, ce qui n'empêche tout de même pas Rod de venir au
bout tenant un parapluie blanc ressemblant à une ombrelle de bébé au
dessus de sa tête ... Donc là, la folie, tout le monde debout sur les
chaises, la sécurité ne maîtrisait plus rien et plus le spectacle
avançait plus c'était chaud et ce malgré la pluie qui ne s'est jamais
arrêtée de tomber, nous étions soaked !!!! |
les gens qui étaient en central avaient pratiquement tous acheté une
espèce de K-way en "sac poubelle" pour essayer de se protéger un peu
car interdiction d'ouvrir les parapluies ! par contre ceux qui
étaient en tribune étaient bien au sec, gag... places beaucoup moins
chères, ironie du sort.... J'étais encore une fois placée trop loin
et au cours de la première partie, j'ai "grignoté" quelques rangs
pour me retrouver pas trop loin de la scène et j'ai vu Rod d'assez
près, j'ai regretté de n'avoir pas essayé de passer le numérique, ma
cousine m'avait dit qu'ils avaient doublés les mesures de sécurité
vus les attentats des derniers jours... Dommage, j'ai filmé avec mon
portable mais c'est minable, juste un souvenir pour moi. Rod a
changé de tenue deux fois durant la première partie, il était en
pantalon noir et chemise noire qui scintillait dans le dos au tout
début puis après a revêtu une veste en cuir Rouge-Bordeaux, ensuite
il a changé de chemise en blanc cette fois et portait une veste
satinée bleu avec des baskets or et 2 bandes noires à la façon
adidas. |
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Puis arrive l'entracte d'environ 15 minutes, je ne bouge pas, trop
peur de me faire remettre à ma place par la sécurité, et deuxième
partie, Rod revient les cheveux secs et plus en pétard que jamais,
d'ailleurs plusieurs fois au cours du spectacle, il se fera sécher
les cheveux, il présente ses musiciens, puis enchaîne les tubes. Sur
l'écran dans son dos défilent tout au long du spectacle un tas de
photos d'époque, de Rod étant petit avec ses frères et soeurs, de sa
maman et surtout de son père, puis aussi des photos adorables de Rod
jouant au football avec Alaister, un super beau petit bout de chou
blondinet ! j'avais les larmes aux yeux... Bien entendu, au cours de
la 2ème partie, il shoote une dizaine de ballons, mais cette fois
ci, pas de chance, j'ai pas pu en attraper un... Puis la fin du
show, trop court toujours trop court, un superbe feu d'artifice
éclate dans le ciel et du devant de la scène et Rod s'en va......
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Au bout de 3-4 minutes, le rappel, Rod revient avec "twisting the night
away" Penny monte on stage, elle danse et enlace Rod, lui pince les
fesses lors du salut et disparaît avec son bien-aimé main dans la main
dans une petite loge située sous la scène.... et puis on le rappelle et
apparaît sur l'écran au bout de 3-4 minutes "Mr STEWART has left the
building"... petit pincement au coeur, c'est fini, déjà, trempée de la
tête au pied, je me dirige avec ma mère vers la sortie pour retrouver
Totof à l'endroit ou on s'était donné R.V avant le début du show.... on
a discuté quelques minutes, il était tout aussi enchanté que moi, puis
on s'est donné R.V à Bercy, totof est super sympa, comme je l'avais
imaginé, "bon vivant" et surtout fou à lier de Rod tout autant que nous
tous....ainsi que nos amis belges !
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-------------------------------------------- Anvers - Antswerpen
(Belgium)
Mercredi
21 décembre 2005
(par
Steph)
Photos
(Steph - Etienne - Didier) |
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.... le concert a été un instant
magique, 2h30 de show qui sont passées en un temps éclair. Les fans
associés au RSOA étaient les plus chauds, tous debout même quand on leur
demandait de s'asseoir, bravant les vigiles au risque de se faire
expulser. Ils ont tenus bons et ont eu gain de cause. Les dernières
minutes étaient géniales, bras dessus dessous, sautant, chantant,
ambiance finale d'enfer... (Etienne de
Marseille)
... concert mega génial. En vieux pro Rod
nous a gratifié (dans l'adversité - puisque le public dormait un peu-
j'y ai quand même perdu un peu de voix) d'un de ses meilleurs shows.
Super génial de se retrouver enfin entre passionnés...
(Marc d'Amiens)
... on a passé une excellente soirée!! Encore plus que le show lui
même, le fait de nous rencontrer a été un grand moment...Pour en revenir
au concert tout a été excellent et je me suis même endormi avec
maggie may dans la tête!!...(Totof le
princedeuphor)
... je n'ai que de bons souvenirs de ce concert. Rod était en
forme (dès le départ, en ce qui me concerne, même si la voix était pas
très bien mixée) et nous a offert un très bon show....
(François Xavier de Lyon)
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La plupart des fans qui participent au Forum de "Rod Stewart On Air"
s'étaient donnés rendez vous aux alentours de 14 heures devant le SPORTPALEIS
d'Anvers en ce glacial 21 décembre 2005. Après 400 km de route via une
escale à Paris afin d'y récupérer Etienne
venu spécialement de Marseille pour l'événement, nous sommes arrivés devant
la salle de concert qui a vrai dire ne paye pas de mine, même pas une seule
affiche annonçant l'événement laissait deviner que Rod jouerai ce soir à
Anvers.
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Dès notre arrivée au rendez vous, Didier
de Bruxelles accompagné de Intje
et Esther deux soeurs fans hollandaises
nous ont accueilli, la langue de Shakespeare aidant à la communication, puis
tour à tour François Xavier ,
Marc d'Amiens,
Gilles et Stewart sosies de
Rod
"officieux" en Belgique, Christophe
(alias Totof le princedeuphor) sont arrivés. Notre petit groupe s'est bien
vite mis à l'abris dans un petit café sordide en face de la salle, pour s'abriter
du froid et des courants d'air de cette ville que j'ai trouvé hideuse au
premier abord. Après avoir liés connaissance, une franche camaraderie s'est
installée entre nous, notre passion commune et les souvenirs de chacun aidant
sans aucun doute à tout cela. Nous parlions de nos avis sur Rod Stewart et
sur toute nos expériences durant toutes ces années, préparant également une
stratégie de passage discret des appareils photos numériques près à
l'emploi.
Vers 18 h 30 nous nous sommes dirigés vers la salle, puis nous sommes
rentrés dans le hall où la sécurité n'a pas posé de problème quant aux
passages de nos appareils. Par contre deux rumeurs circulaient, "Rod serait
fortement en retard retenue par le mariage de son pote ELTON JOHN". Il en
fallait beaucoup plus pour nous miner, "La salle contenant 18.000 places
n'était soit disant remplie qu'aux trois quarts" là nous étions un peu plus
inquiet mais bon !
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Une main me tapota l'épaule, une personne élégante se présenta "Salut je
suis Charles de Bruxelles" notre
"indicateur" privilégié du forum concernant le passage de Rod en Belgique,
et travaillant à RTL.
Nous nous sommes souhaité un bon concert chacun se séparant pour rejoindre
ses places respectives. Et à nouveau quelqu'un m'interpella, un certain
HENRY qui s'exprimai dans un anglais
avec un très fort accent oriental puisque celui-ci était originaire
d'Israël, fort sympathique, celui-ci m'expliqua être un fan de Rod depuis
1971, et fréquenter notre site depuis environ 4 mois, en me précisant qu'il
m'avait reconnu grâce aux photos publiées sur RSOA. Cette petite notoriété
me fit sourire. Quel succès avec ce T-Shirt RODSTEWARTONAIR !
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Didier, Gilles, Stewart, François Xavier, mon épouse et moi-même
étions ensemble respectivement au 14ème et 15ème rangs. En attendant le
début du show nous réglions nos appareils pour réussir nos clichés . Chacun
d'entre nous, nous faisions signe de loin, et je me sentais privilégié
comparés aux places qu'avaient rejoint ETIENNE, INTJE et ESTHER,
MARC et TOTOF ainsi que CHARLES. Dans le rang V.I.P je reconnu
Juan
Carlos le fan fidèle espagnol également web master du site RodStewartSpain.com. Je m'avançais vers lui pour me présenter car nous nous
connaissions déjà par le biais des sites respectifs. Celui ci m'expliqua
qu'il suivait Rod depuis le début de la tournée d'hiver et que la veille, il
avait eu de sacré soucis avec la sécurité de Earls court pour s'être mis
debout durant le show.
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A 20 h 30
pile, le rideau s'est ouvert, Rod Stewart vêtu d'une
veste blanche incrustée de dorures, d'un jeans noir et de chaussures de
sport puma noir, débuta le show à 20h30 précise par un magistral
'FOREVER YOUNG', Gilles et Stewart fans invétérés depuis 1978 se
sont levés de joie comme une vingtaine d'autres dans la fosse, mais une
sécurité omniprésente leur demanda fermement d'aller se rasseoir. Quelle
déception ! Pourtant magiquement hypnotisé par la présence de Rod
visiblement de bonne humeur et en forme, je me concentrai sur mon avant
cadeau de
noël : CE CONCERT.
Quelques
mots entre les chansons, un petit coup à boire pour se désaltérer et
se rafraîchir les cordes vocales, les titres défilaient à la vitesse de
la lumière sur cette
superbe scène, montés par trois écrans géants montrant tour à tour des
images d'archives, des mini films, ou des vues du show et du public.
L'un des plus beaux
moments fut cette version de 'SWEET LITTLE
ROCK ' N ROLLER', avec ce type à l'harmonica vêtu à la
Vince Taylor qui entame un sacré duo rock avec Don Kirkpatrick
(guitare). L'ambiance commence
enfin à chauffer, Rod
nous expliqua qu'il a préféré venir nous rejoindre plutôt que de rester
au mariage d'Elton, tant mieux pour nous ! Puis il interpréta
magistralement 'EVERY BEAT OF MY HEART'.
Ensuite, Sur 'DOWNTOWN TRAIN' Rod s'éclipsa
avant la fin de la chanson pour laisser place à un combat de batterie d'au
moins 4 minutes entre un DAVE PALMER magistral et un autre batteur (Matt
O'Connor). Vraiment
du plus bel effet j'avais l'impression de revoir en PALMER un Kenny Jones.
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Retour de la rock star en veste de jean orange sur chemise
jaune, histoire de nous bien nous faire comprendre que Rod
Stewart malgré les efforts de sa fille Kimberley pour ses tenues
vestimentaires, restera le rocker flashy que l'on aime. Tour à
tour les hits immortels des années 70 que sont
'TONIGHT'S THE NIGHT', 'HOT LEGS'
et 'THE FIRST CUT IS THE DEEPEST'
où Paul Warren qui a réintégré le band depuis quelques temps,
nous montra toute sa virtuose et son génie sur un solo digne
d'un Jimi Hendrix Après s'être éclipsé, Rod réapparu dans un superbe costume rouge
sombre pour des titres a couper le souffle avec toujours cette
voix impressionnant et redevenue puissante notamment sur le
final de 'HAVE I TOLD YOU LATELY',
après d'autres titres comme
'WALTZIN MATHILDA' ou
'YOU'RE IN MY HEART', Esther Nicholson entonne un
superbe
PROUD MARY aidée vocalement par CHUCK
KENTIS (claviers). |
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Après une coupure de 15 mn,
le rideau s'est ré ouvert sur une somptueuse scène de Noël type big band
sauce American Songbook, trois sapins de noël décorés, les choristes vêtus
de chapeau de père noël, de la neige artificielle, bref une ambiance
féerique, durant les 5 titres jazzy, 'I'VE GOT MY
LOVE TO KEEP ME WARM', 'THEY CAN'T TAKE THAT AWAY FROM ME, 'BLUE
MOON', 'WHAT A WONDERFUL WORLD' et 'AS
TIME COES BY' avec des extrait du film CASABLANCA diffusés sur
les écrans géant. Le public flamand chantonnait les paroles de ces chansons
que je ne connaissais même pas encore par coeur ! Visiblement une grande
partie du public était venu voir Rod pour les titres des Songbooks. Ils en
furent pour leur frais puisque 5 titres plus tard le rock était de retour
après un
"PENNIES FROM HEAVEN" interprété par les
choristes et un Chuck Kentis qui é décidemment pris du galon dans ce RS Band,
puisque notre clavier fidèle parmi les fidèles à également tenu la baguette
de chef d'orchestre durant cette partie songbook.
Rod après s'être
éclipsé durant cette interlude "swing" nous revint très vite, vêtu d'un
superbe blouson de cuir rouge, avec les chaussures assorties et un jeans
noir. Je n'avais plus vu un Rod Stewart qui ressemblait à ce que je préfère
chez Rod Stewart depuis bien longtemps, une sorte de rock attitude sans
aucun jeunisme ni même de ridicule que peuvent avoir les rockers de son âge
et je ne citerai aucun nom pour ne blesser personne.
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A son retour, les premières notes d'
I DON'T WANT TO TALK ABOUT IT
retentirent, et j'ai senti comme une magie s'opérer dans le public,
puisque de plus en plus de spectateurs, levant les bras puis tout le
reste se mirent à chanter à tue voix '...To my heart......."
Je précise que durant tout ce temps, la sécurité à ridiculement
tenter de faire respecter la règle du "restez assis". Sauf
que Natasha Pearce l'une des choristes de Rod nous demanda de
nous lever, et entonna un
'IT TAKES TWO' de folie, alors que des milliers de
ballons de baudruche nous tombaient du ciel, je ne distinguait même
plus la scène. Et là comme par magie, comme dans une fête de
famille, tout le monde se mit debout pour danser et s'envoyer ces
ballons, dans une sorte de communion Stewartienne. A l'unisson,
comme un seul Homme Anvers reprennait les paroles des chansons
qui allaient venir 'TWISTIN' THE NIGHT AWAY'
'HAVIN' A PARTY' et plus encore 'THE
RHYTM OF MY HEART' |
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Puis dans ce gigantesque paquebot qu'était devenu le
SPORTPALEIS, ce fut 'SAILING' où
dans la totale confusion de la foule et des ballons je réussis a me
faufiler jusqu'au devant de la scène aux côtés de Juan Carlos, pour
m'amuser comme un gamin, 'MAGGIE MAY'
couplé a 'GASOLINE ALLEY' me
transcenda, je voulu prendre les photos pour RSOA mais les deux
piles de mon appareil photos avaient quant à eux décidé de prendre
un peu l'air. Imaginez vous à 4 pattes en plein concert de ROD
STEWART au milieu de "sauvages" qui sautent partout, tenter de
retrouver dans l'obscurité deux minuscules piles perdues au milieu
des ballons et des confettis,.....eh bien moi je l'ai fait !!! Une
fois mes batteries retrouvées, je me relève dans un état
d'énervement avancé, et les mains tremblantes je commençais le
"mitraillage". Sur scène nous en étions déjà au rappel. Rod s'en
trop se faire prier entama un 'BABY JANE'
et à seulement 2 mètres de lui
je pu prendre quelques clichés alors que le show se terminait. |
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Le concert était déjà fini mais l'ambiance ne pouvait pas
retomber de sitôt, et après nous êtres tous retrouvé dans le hall pour
une séance de photos de groupe avec notamment Esther qui en compagnie de
sa soeur ont réussi par un coup de maître à rejoindre le premier rang,
alors que leur place initiale se trouvait dans les gradins et par dessus
tout attraper un ballon de foot signé. Les ténors du site SMILER et de
feu rodstewart.ch, nous ont rejoint pour quelques photos. Nous avons ensuite fini la soirée au café du
coin tellement rempli que nous avons dù consommer dehors par un temps
sibérien. Nous avons échangé à chaud nos impressions respectives, et nous
promettant de tous nous réunir pour une soirée française de fans de Rod.
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Merci à vous tous pour votre gentillesse,
vos photos ainsi qu' à Rod bien sûr qui reste le show man
éternel même à 60 ans passés. (Steph)
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Set List
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Forever Young
-
This Old Heart Of Mine
-
Young Turks
-
Some Guys have all the Luck
-
Sweet Little Rock' Roller
-
Every Beat Of My Heart
-
Downtown Train
-
Tonight's The Night
-
The First Cut Is the Deepest
-
Hot Legs
-
Proud Mary (band)
-
Waltzin' Mathilda
-
You're In My Heart
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Break
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I've Got My Love To Keep
Me Warm
-
What A Wonderful World
-
They Can't Take That Away From Me
-
Blue Moon
-
As Time Goes By
-
Penny From Heaven (band)
-
I Don't Want To Talk About It
-
It Takes Two
-
Twinstin' the Night Away
-
Having A Party
-
Rhythm Of My Heart
-
Sailing
-
Maggie May
-
Baby Jane (Rappel)
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Anvers - Antswerpen
(Belgium)
Mercredi 21 décembre 2005
(par
Marc)
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21
décembre 2005 : Noel à Anvers
10 ans ! Oui 10 ans que je n'avais plus vu Rod en concert. C'était en
1995 au Palais Omnisports de Bercy. Mais comment ai-je pu attendre si
longtemps ?
10h00, mercredi 21 décembre 2005, je démarre la voiture, direction
Anvers, pour un concert unique de Rod Stewart en Belgique. Puisqu'il ne
veut plus venir en France, allons le voir là où il passe. Je suis un peu
grippé, mais qu'importe, je me suis dopé à mort (je vous rassure rien
que des vitamines). Durant le voyage, une petite angoisse monte....
C'est qu'il est aussi prévu que je retrouve notre webmaster bien aimé,
plus d'autres fans habitués du site
ROA(Etienne, Totof dit Leprincedeuphor, FX, Charles de Bruxelles, plus
Gilles et Stewart « Unofficial sosies de Rod »...pardon pour ceux que
j'oublie). Rendez vous a été donné à 14h00 devant les portes du palais
des sports.
13h15, ça y est, je suis arrivé ! Mais voilà 2 fois que je passe et
repasse à pieds devant le Sportpaleis et le moins que l'on puisse dire,
c'est qu'il n'y a pas foule et surtout que les abords sont des plus
austères. Aucune photo, ni pub annonçant le concert de Rod pour ce soir.
Et si Rod avait annulé ! C'est qu'il est invité au mariage d'Elton John
! Pour tromper mon inquiétude grandissante, je décide de faire un tour
en ville.
14h30, je suis de retour. A peine sortie de voiture, j'aperçois au loin
un groupe de 3 personnes qui se dirigent d'un bon pas vers le palais des
sports, et je crois reconnaître Steph. Je pars immédiatement à leur
rencontre. Nous nous retrouvons tous devant les portes. Ouf ! C'est bien
Steph, accompagné de sa moitié et d'Etienne de Marseille. IL y a là
aussi, sur place depuis un moment, Didier de Bruxelles et 2 fans soeurs
venues de Hollande, Ester et Intje.
La discussion s'engage, quelque peu timide au départ (enfin je parle au
moins pour moi, rendez vous compte, je rencontre notre grand webmaster
!!!) . Steph en profite pour me remettre le Tshirt du site. Il est
superbe. Bravant le froid, car il fait très froid, nous restons un
moment devant les portes, attendant d'être rejoints tour à tour par FX
puis Gilles et stewart. Le froid a raison de nous (la faim aussi) et une
partie du groupe part se réfugier dans un café. Les débats s'animent au
fur et à mesure que l'après midi s'écoule, à peine perturbée par
l'arrivée tonitruante de Totof « c'est bien
ici que se tient la réunion des fans français de Rod Stewart ? »
Je vais vous rassurer, si besoin était, nous trouvons tous Rod
extraordinaire, même si nous l'exprimions chacun avec des sensibilités
différentes. Moi, qui suis un inconditionnel de Rod, je suis heureux
comme un gamin de me retrouver avec autant de fêlés de Rod et surtout
ébahi par les connaissances de Steph ou de FX. Je crois que nous sommes
en train de vivre un moment assez rare pour des fans... |
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18h30, tout le monde quitte le café pour aller se
planter à nouveau devant les portes du Sportpaleis. Après la bonne
humeur, place à nouveau à l'inquiétude. Le bruit court que Rod est au
mariage d'Elton John. Au mieux il sera en retard, au pis... je n'ose
l'imaginer.
19h15, les portes s'ouvrent et nous nous engouffrons dans le hall, les
appareils photos judicieusement cachés, selon une stratégie longuement
élaborée entre nous. Tout ça pour rien, puisque aucune fouille ne sera
faite ! Un second bruit persistant parvient à nos oreilles, la salle
serait loin d'être remplie. L'addition de ces deux rumeurs ne fait
qu'augmenter notre inquiétude. Notre webmaster, aidé du Tshirt «
Rodstewartonair » est abordé par de d'autres fans habitués au site,
Charles de Bruxelles, Henry originaire d'Israel, accompagnée de sa femme
et sa fille.
Vers 19h45, les portes de la salle se sont ouvertes et chacun gagne sa
place. Moment de solitude avant le Kick off du concert...Je suis placé
dans les gradins, juste à l'angle gauche de la scène, mais au 16ème
rang. C'est haut, trop haut et trop loin à mon goût, même si on voit
très bien. Je me maudis en silence de ne pas avoir contacté plus tôt
Steph. En effet, en compagnie de Gilles, Stewart, Didier, FX et son
épouse ils sont dans la fosse à moins de 10 mètres de la scène. Au fur
et à mesure que la salle se remplie (et elle se remplie très
correctement), je repère des sièges aux premiers rangs restés libres. Le
public de ce soir va de 5ans à environ 60-70ans. Le nombre de personnes
en costumes-cravates ne me dit rien de bon sur l'ambiance du show. |
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20h30 pile, la lumière
s'éteint, une musique monte et le rideau s'ouvre. Rod est là, superbe,
vêtu d'une veste blanche incrustée de dorures, d'un jeans noir et de
chaussures de sport. Il attaque direct par Forever young. La voix est
mal mixée, un peu trop forte et me revient en écho là haut où je suis
assis. Je suis énervé car je n'arrive pas à apprécier cette fabuleuse
chanson. L'appareil photo numérique est déjà au travail. Mais je suis
vraiment trop loin de la scène. Rod enchaîne par This old heart of mine
puis Young Turks. Il est à présent chaud, la voix est mieux mixée. Sur
ma droite quelques personnes se lèvent et se mettent à danser et
chanter. Le vigile posté tout contre mon siège accourt pour calmer tout
ce petit monde. J'en profite pour bondir hors de mon siège et me placer
vers le sixième rang. Je sens des regards lourds de reproches se poser
sur moi. Reproches qui n'iront qu'en s'accentuant lorsque je mets à
bouger et chanter sur le refrain de Young Turks. Viens ensuite Some guys
have all the luck. Sous le charme j'en profite pour enregistrer un
extrait sur mini film. La veste est tombée depuis un moment. Rod semble
en pleine forme et très heureux d'être avec nous. Je dirai même plus, il
s'amuse, il se donne un max pour nous. Quel contraste avec ce public, où
comme je le craignais, une très grande partie, un peu guindée, reste
sagement assise, écoutant et regardant Rod faire son show, sans doute
surprise de ne pas entendre les chansons des song books.
Devant ce public mi-figue mi-raisin, Rod attaque Sweet little rock'n
roller que je n'avais plus entendu depuis longtemps dans ses concerts.
Et là merveille des merveilles, un duo à l'énergie entre ce gars jouant
de l'harmonica et Don Kirkpatrick à la guitare(très, très en forme) à
nous faire fondre de bonheur. Suit Every beat of my heart, où Rod,
sublime, emplit d'un coup la salle d'une émotion très forte. Je sais que
cela peut prêter à sourire, mais sur le coup mes yeux s'embuent très
légèrement. Que dire de Downtown train ensuite... où à la fin, Rod
s'éclipse, nous laissant profiter d'un duo de batterie interminable
entre Dan Palmer et un second batteur que je ne connaissais pas (Matt
O'Connor me glissera plus tard Totof). Je vais vous dire, Dave Palmer ,
c'est peut être pas Carmine Appice ou Tony Brock, mais là... Aouhhhhh
!!! |
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Rod nous revient, veste
orange, chemise jaune.... Quelle classe ! C'est aussi là qu'il nous fait
rêver, n'en déplaise à certains journalistes qui n'y comprennent rien et
le trouvent Kitch. Rod reprend les méga tubes des seventies que sont
Tonight's the night, The first cut is the deepest, puis afin de sortir
un peu ce public de sa torpeur un Hot Legs majestueusement rock où je
m'aperçois que la voix de Rod a retrouvé toute sa puissance. Rod
disparaît à nouveau, laissant Esther Nicholson nous chanter Proud Mary.
Retour de la rock star dans un superbe costume velours rouge très
british. Place alors à l'émotion pure, vous savez celle qui nous prend
aux tripes, avec Have I told you lately, puis You're in my heart ,où,
sur écran géant, coincé entre des films à la gloire des supporters du
Celtic, apparaît son fils en maillot du Celtic.
Après 15 minutes d'entre acte, et un public n'ayant en grande partie par
encore regagné les sièges des gradins (Grrrrr !), les rideaux s'ouvrent
sur un décor féerique de Noël. Sapins décorés en arrière plan, choristes
et musiciens vêtus d'un bonnet de Noël, de la neige qui tombe sur la
scène et.... Rod en costume queue de pie dans une ambiance qui se
réveille aux notes du premier des cinq titres des great American song
books. On sent bien qu'une partie de ce public est venue pour entendre
Rod les envoûter sur un rythme jazzy ! Je dois avouer que je me laisse
bluffer par cette ambiance sur-réaliste et notamment le très
beau What a wonderful world. Malheureusement pour notre public flamand,
les cinq chansons passées, Rod s'éclipse déjà, laissant la baguette au
groupe et à une interlude, pour revenir vêtu d'un superbe blouson de
cuir rouge et chaussures assorties s'il vous plait. |
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Et là miracle, la salle se met à vibrer, à bouger dès les premières notes de
I don't want to talk about it. Du stade, pardon de la salle monte un choeur
à vous faire hérisser tous les poils de vos bras... Mon Dieu que c'est beau
et émouvant. Rod sait, comme aucun rocker, (ok il y a un peu de parti pris)
faire chavirer une salle, même lorsque celle ci est plutôt en état
d'hibernation, qui plus est surveillée étroitement par des gorilles chargés
de rassoire illico les « perturbateurs ». Vient ensuite un It takes two
endiablé, donnant le signal aux premiers déhanchements dans la foule, tandis
que des milliers de ballons tombent du plafond. Rod sentant alors sans doute
son public belge entièrement conquis, décide de l'achever en enchaînant
Twistin a night away et surtout Havin' a party, nous disant au passage que
c'est notre partie à nous et qu'il a préféré se joindre à nous plutôt que
d'être au mariage d'Elton.... Tout le monde est à présent debout, y compris
nos chers costumes cravates, et le restera jusqu'à la fin du concert. Aux
premiers rangs des gradins un gars vêtu d'un maillot du Celtic a repéré mon
Tshirt « Rodstewartonair » et me fait signe de venir. Je n'hésite pas une
seconde, et me joins à son groupe. Il est belge, me dit aller plusieurs fois
par jour sur le site qu'il trouve génial et me demande
si je suis Steph le webmaster. Je lui explique que non, lui montrant du
doigt notre grand Webmaster, plus bas dans la fosse, debout, en très de
swinguer tout
en prenant des photos. Un ballon shooté par Rod arrive dans notre direction,
je n'ai pas le temps de le saisir que mon « nouvel ami » l'a déjà dans les
bras. Tant pis la soirée est trop belle....Pendant ce temps Rod termine
Rythm of my heart.Le plus beau est alors à
venir avec l'indémodable Sailing. La salle tangue comme un bateau
ivre....de bonheur. Je bondis, je chante, bras dessus, bras dessous avec
les personnes qui m'entourent. Le show file à la vitesse de la lumière.
Arrivent Maggie may mixé à Gasoline Alley. C'est encore plus beau qu'en
vidéo, je ne sais plus où je suis....je commence quasiment à grimper sur
les rambardes de sécurité, photographiant un Rod heureux d'être sur
scène avec nous et de nous livrer un show dont il a le secret. Unique et
seul rappel sur un Baby Jane de mille feux « d'artifice » et sous une
pluie de confettis.
Rod nous salue avec toute la bande, c'est déjà fini.
Merci Rod pour ces instants magiques et inoubliables, merci pour ce que
tu fais, merci pour le bonheur que tu nous procures....merci, merci,
mille fois merci. J'espère sincèrement que nous nous reverrons encore
pour te dire qu'on t'aime. |
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Sorti de la salle, je
retrouve le groupe « ROA ». Silencieux, je regarde chacun d'entre nous
et perçois ces petites lumières dans les yeux, seules témoin persistant
d'une soirée magique. Nous prenons encore quelques photos de groupe dans
le hall, quelques verres. Je fais la connaissance de Charles de
Bruxelles qui nous apprend que Rod est déjà en route pour l'aéroport,
caché à bord d'une...ambulance !!!
La foule nous pousse dehors, nous nous réfugions dans le café du coin,
bondé et passant en boucle des chansons de Rod. Encore quelques verres,
plus facile à prendre sur le trottoir tant le café est plein. Nous
sentons tous que le moment de nous quitter arrive et une certaine
tristesse nous gagne. C'est juré nous nous reverrons (même ceux qui
n'étaient pas là) pour une soirée entre fans...
Voilà, à mon tour de vous saluer, vous, fans de Rod devant l'éternel. A
la prochaine fois peut être et pardon pour avoir été aussi bavard. Merci
encore à Rod, merci à Steph, notre Webmaster, (et son site ROA) sans qui
je n'aurai sans doute pas été à Anvers et enfin merci vous autres fans
de Rod sans qui je n'aurai pas vécu une journée aussi parfaite.
Comme je le dis souvent Bye et bise à tous les fans.
Marc. |
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EARL'S COURT
(London
UK)
Mardi 20 décembre 2005
(par
Sylvie) |
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Retour à Londres pour ce
troisième concert à Earls Court. Voyage moins stressant cette fois-ci, nous
avons nos places et sur le plan (merci Karine) nous devrions être plutôt
bien placés, Block 19, rang E. Froid glacial sur la Gare du Nord. Juste à
côté de l'Eurostar, un Thalys en gare me fait penser à la petite bande qui
doit partir le lendemain pour Anvers. Je regrette de ne pas avoir eu l'idée
de coupler ces deux concerts. Nous serions descendus de l'Eurostar pour
prendre le Thalys vers la Belgique ! ... Dommage !... Vers 16h 30 nous avons
rejoint notre hôtel tout près d'Earls Court. Le concert doit débuter à 19h
30, pas à 20 heures. Nous décidons de ne pas traîner, après avoir tout de
même pris la précaution de bien planquer l'appareil photo comme il se doit,
au fond du sac dans la doublure. Comme j'ai un peu peur qu'ils ne veuillent
palper mon sac comme la dernière fois, je change de stratégie, je mets les
jumelles dans le sac bien visibles. A l'entrée, je regarde la tête des
contrôleurs, choisis un bon gros pépère sympathique, ouvre mon sac, retire
les jumelles et le type de s'esclaffer "Oh la la", je lui mets mon sac sous
le nez, il jette un oeil rapidement en rigolant mais sans toucher ... le
tour est joué. Il nous tarde de découvrir où nous allons être placés. Contre
la scène sur le côté, au cinquième rang ! ... Je n'arrive pas à le croire.
Nous cherchons les types de la sécurité dans notre périmètre pour savoir un
peu comment ne pas se faire remarquer. Bizarre, personne devant les grilles,
personne sur les côtés ...
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Nous commençons à nous
inquiéter, il est quasiment 19h 15 et la salle est loin d'être remplie. Je
n'imagine pas que le concert puisse démarrer à 19h 30. L'heure tourne et je
finis par croire que cela commencera à 20 heures pétantes comme les deux
autres concerts.
En réalité, il va commencer
à 19h 50. Entre temps, la salle s'est vite remplie, sauf les places du fond.
Elles resteront vides. Quand la lumière s'éteint, le public un peu surpris a
un peu de mal à réagir, et puis tout s'enchaîne très vite. Rod est là,
superbe dans la même tenue que les deux concerts précédents. Mais tellement
plus près... Instantanément les premiers rangs se lèvent, mes voisines
quittent leur siège, après avoir renversé leur coupe de champagne, pour se
précipiter vers les grilles. Rod est ravi, d'hyper bonne humeur, il nous
fait signe, se moque de ceux qui arrivent en retard... Moi je m'accroche à
mes jumelles pour le voir encore de plus près... Si le paradis ressemble à
quelque chose, ça doit être à ça. A côté de moi, Daniel s'en donne à coeur
joie. Il n'y a pas de sécurité, tout le monde fait ce qu'il veut, les gens
descendent même pour prendre des photos contre les barrières. C'est sans
compter, une vieille rombière derrière nous qui me tape sur l'épaule pour me
demander de m'asseoir. Ca m'énerve mais j'obtempère en la maudissant. Du
coup, d'autres personnes vont se rasseoir aussi. Voilà comment on gâche
l'ambiance. Attends un peu la seconde partie ! ... pas question de me tenir
tranquillement assise ...
Rod fait quelques petits
changements par rapport aux deux premiers concerts du 9 et du 10 décembre,
il nous balance un super "Sweet Little Rock and Roller" avec un solo
d'harmonica comme au bon vieux temps, et nous gratifie d'un "Reason to
believe" à tomber, repris immédiatement par le public. Rod entend donner de
la voix ce soir et tient la note haut et fort suscitant l'admiration du
public qui applaudit. Il s'amuse, c'est évident et sans doute est-il
distrait puisqu'il va jusqu'à oublier une chanson ... Flottement sur la
scène qu'il a déjà quittée, les choristes se regardent, les musiciens aussi
... Qu'est-ce-qui se passe ? Rod revient en courant, il a oublié qu'il
devait faire "What am I Gonna do"...
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Après le break de 15
minutes, Rod n'a rien perdu de sa bonne humeur. Tout est prétexte à
l'amuser comme les confettis qui tombent sur la tête du chef d'orchestre,
gentiment il va lui en rajouter quelques poignées.
Aux cinq premières chansons
du Songbook, Rod rajoute "A Nightingale Sang in Berkeley Square" qu'il dédie
à sa future femme Penny et à son petit garçon Alastair, et là dès les
premières notes sa voix se brise, il fond littéralement en larmes. Il lâche
le micro, remonte l'escalier de la scène, s'arrête le dos tourné un instant,
se reprend et redescend en laissant échapper un petit "Sorry". Grosse
émotion sur scène et dans la salle !... Tout le monde applaudit, j'ai la
gorge serrée.
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Le Songbook terminé, Rod
revient sapé d'un magnifique blouson rouge à bandes blanches. C'est comme
une ambiance de folie qui s'installe jusqu'à la fin. Comment restés assis
sur It Takes Two !... On se lève. Sur Maggie May, les ballons qui
s'échappent du plafond parviennent jusqu'à nous et nous nous amusons à les
renvoyer vers le milieu de la salle. Ca éclate de partout, on tape du pied
pour faire le plus de bruit possible, ce qui vaudra à mon photographe
quelques photos bonnes photos floues. Rod prolonge cette fois-ci notre
plaisir en reprenant "Gasoline Alley" à la suite de "Maggie May". Sur
Sailing, Rod est tout près de nous au bord de la scène comme pour nous dire
au revoir, les bras se tendent vers lui, une femme devant nous est en
larmes. "Baby Jane" va suivre très vite sans que le public n'ait eu vraiment
le temps de le rappeler. Derniers instants, derniers regards vers lui...
Quand nous reverrons-nous, Rod ? Les lumières rallumées, j'ai du mal à
quitter la salle, je veux écouter, comme un petit message, cette cornemuse
qui nous dit "Ce n'est qu'un au revoir". J'espère tellement, Rod ! ...
THANKS ROD FOR THESE GREAT
CONCERTS ! YOU'RE IN MY HEART
BONNE ANNÉE A TOUS
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EARL'S COURT
(London
UK)
Samedi 10 décembre 2005
(par
Karine) |
Coucou à tous !
Je vais essayer de vous
raconter mon « périple » via Rod à Earl’s Court en date du 10.12.05…..
Il est 16 h 45 et je quitte
enfin le domicile de ma cousine à LOUGHTON, Nord de Londres, direction The
Exhibition Centre, Sud de Londres ! Une bonne heure de métro m’attend !
Pendant le trajet, j’ai le cœur serré, les mains moites et j’angoisse à
l’idée de le voir ! ou de ne pas le voir ! je ne cesse de me répéter : Sera
t’il cette fois-ci en forme et au rendez-vous ? et si le concert n’avait pas
lieu comme le 12.05.05… Où déception totale lorsque j’apprends sur les
marches que Rod est
malade…Mais ma mère m’accompagnant au concert reste optimiste et me rassure…
A moitié du trajet, un peu
après Monument station, le métro s’arrête 10 minutes interminables sous un
tunnel, je stresse et je me dis c’est fichu… ouf il repart…environ 30
minutes plus tard, il est 18 h 00, j’arrive enfin à Earl’s Court, je presse
le pas dans les couloirs du métro, je prends la sortie Warwick Road et je
tombe immédiatement sous le charme de l’Exhibition Centre tout illuminé,
scintillant, avec au sommet Rod en photo ! du monde sur les marches et là
je me dis c’est gagné, tu vas enfin le voir , c’est le Grand Jour !
J’entre tout excitée avec
mon ticket à la main, ma mère me suit de près, j’achète tout de suite le
programme et un tee-shirt. Une heure passe avant d’avoir accès à la salle
durant laquelle je cherche en vain ma copine Sylvie que je devais retrouver
sur place, je me promène avec une pancarte collée contre moi avec écrit : K
– RSOA – Mais trop de monde nous empêche de nous retrouver.
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19 h 00 passé, on peut enfin
s’asseoir, je découvre ma place block 3 rang G (à gauche de la scène
légèrement surélevé) , pas trop mal mais déçue de ne pas être plus près. Le
rideau de devant de scène est orné de décorations sympas de Noêl, puis à
20 h 30 le rideau se lève, ça y est, Rod arrive avec « You wear it well »
fantastique il est là ! je n’y crois pas, il n’a pas changé, le même Rod de
1991 à Bercy mais sans le pantalon léopard moulant cette fois-ci ! Vêtu d’un
pantalon noir, d’une veste orange et d’une chemise jaune, il est cool…
(pendant le show il changera d’ailleurs changé plusieurs fois de tenue
allant de cool à classique).
Le seul problème c’est que
je le vois de trop loin, après 4 chansons, je décide d’essayer de me
faufiler plus près de la scène, j’arrive au 4ème rang et me fais
interpeller par un agent de sécurité, je lui invente une bêtise, ça
marche ! il me laisse devant juste pour 5 minutes me dit-il ! je suis
émue, Rod marche d’un bout à l’autre de la scène, trop contente, il est en
face de moi… La foule chante avec lui des tubes comme « This old heart of
mine » « young turks » « passion » « every beat of my heart » (song que Rod
préfère) « downtown train » « hot legs » « what am I gonna do » vieux
succès que je ne pensais vraiment pas qu’il interpréterait……et ma favorite
« have I told you » là je craque littéralement….
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L’ambiance est chaude. Rod
shoote quelques ballons, la foule suit du regard tous les shoots dans
l’espoir d’en attraper un…. Un roule et arrive à mes pieds, je n’en reviens
pas, miracle j’ai de la chance ! Rod est superbe, il chante merveilleusement
bien et fait participer son public. Puis il annonce 15 minutes de break.
J’apporte le ballon à ma mère toujours au block 3 et je redescends
immédiatement, je réussis à me refaufiler avec beaucoup de difficultés
jusqu’au 4ème rang…. avec de nouvelles interpellations…
Rod revient, c’est l ‘heure
des songbooks, des violoncellistes et violonistes apparaissent face à nous,
Rod, habillé en costume noir queue de pie, œillet rouge à la boutonnière,
interprète « I’ve got my love to keep you warm » Splendide, la foule chante
en chœur avec lui, la neige tombe sur scène, c’est magique ! il reprends par
la suite ses propres tubes comme « I don’t want to talk about it » puis
arrive « Maggie may » ou le public est chaud bouillant, des ballons blancs
et des confettis argentés sont lachés et virevoltent dans les airs ! même
des feux d’artifices jaillissent du devant de la scène !
C’est du Vrai Rod, Rod the Mod , Rod the Best !
Je suis époustouflée !!!
Au bout de plus de deux
heures de show, le rideau tombe… Le public le rappelle, Rod fait un come
back géant avec « Baby Jane » , ce sera malheureusement le seul malgré la
foule enthousiaste ! on entend par la suite un air de cornemuse « Ce n’est
qu’un au revoir mes frères » …
J’attends 10 minutes
guettant le derrière du rideau mais Rod est parti… je me dirige vers la
sortie , le cœur léger, heureuse et plus que Satisfied ! (Tell him we’ll
never leave him )! ma mère qui a aussi beaucoup apprécié le concert me
prends une photo devant le stand des tee-shirts avec mon ballon !!!!
Durant le trajet du retour,
dans les couloirs du métro, les gens chantent encore « Maggie May » ,
ambiance géniale …Soirée Inoubliable ! et je me dis même si Rod prends un
« congé parental » pour profiter pleinement de son petit Alastair, il fera
forcément un come back, il ne peut prendre sa retraite maintenant, il faudra
guetter son retour et ne pas le rater !
J’espère sincèrement qu’on
le verra un jour tous ensemble, nous les vrais fans de RSOA ! A l’heure ou j’écris ce
récit, mes pensées vont vers Sylvie qui ce soir 20.12.05 a la chance de
revoir Rod, même endroit , même heure…. Je vous fais à tous de gros
bisous et à Rod for ever !
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EARL'S COURT(London
UK)
Vendredi 9 décembre et Samedi 10 décembre 2005
(par
Sylvie) |
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9 Décembre 2005
Ce n'était pas gagné cette
ballade à Londres. Comme d'autres fans, notamment Totof, nous n'avions pas
reçu les billets pour ces deux concerts à Earl's Court. Il y avait de quoi
se poser des questions, est-ce que nous aurions vraiment la possibilité de
retirer nos places arrivés là-bas ? Finalement nous avons tenté l'aventure
dans la plus grande incertitude. A peine arrivés à l'hôtel, situé à quelques
500 mètres à pied d'Earl's Court, nous nous rendons au concert quelques peu
inquiets. Difficile d'accepter l'idée que nous puissions nous voir refuser
l'accès après être arrivés si près du but. Nous arrivons vers 17h 30 devant
les marches d'Earl's Court. Un gigantesque panneau publicitaire orné de deux
photos de Rod annonçant la sortie du volume IV nous accueille. Beaucoup
s'amusent en attendant l'ouverture à se photographier avec leur portable
devant l'affiche. Nous partons à la recherche du Box Office. Le service
d'ordre nous explique qu'il faut faire la queue de l'autre côté de l'entrée
principale. Ils savent que des gens doivent retirer leurs places. Rassurant
!... L'Armée du Salut s'installe sur les marches et commencent à nous
distiller quelques chants de Noël. Génial ! ... Au bout de quelques minutes,
le service d'ordre qui sans doute a eu pitié de nous met fin à notre
supplice et nous invitent à s'avancer vers les portes d'entrée. Il y a un
guichet nommé "Collect tickets", là on est franchement remontés, c'est bon,
on touche au but... Je tends mon e-mail soigneusement imprimé avec ma carte
bancaire, la représentante de See tickets, tee-shirt noir marqué See,
s'éloigne et semble chercher dans un bac sans trouver nos billets...
Angoisse ... Elle me rend mon papier et ma carte et me balance une phrase
que je ne comprends pas. Finalement, elle nous explique que nous devons
attendre une dizaine de minutes ... En fait nous allons attendre une bonne
demi-heure avant que quelqu'un n'arrive avec un dossier d'où elle extrait un
ticket marqué à la main pour deux places... Ouf ... Nous avons enfin le
précieux sésame pour atteindre le paradis tellement espéré. Au contrôle, mon
sac ne sera pas fouillé, tant mieux, j'ai planqué mon petit appareil
numérique avec le secret espoir de faire quelques photos pour RSOA. Nous
passons sans problème ... Là c'est fait, nous y sommes, nous rejoignons
notre place après une autre attente, on nous fait reculer le temps qu'un
maître chien et son adorable toutou viennent inspecter le block... C'est là
que je remarque pour la première que nous sommes au rang ZZ, jusque là je ne
m'en étais préoccupée trop déçue de ne pas les recevoir. Bon ok ZZ, c'est
finalement super intéressant pour ce que l'on veut faire. Nous n'aurons
personne derrière nous et nous pourrons rester debout... Nous nous
installons tranquillement. Un grand rideau décoré par des projections de
lumière style Noël sur une musique de fond genre fête foraine. Mon frère me
fait remarquer qu'il y aura un lâcher de ballons, et des fumées à en croire
le matériel installé.
A 20h précises le noir se
fait et le rideau se lève. Rod est là, magnifique, vêtu d'un jean gris,
blouson blanc à incrustation dorée, écharpe blanche autour du cou. Dès les
premières notes, Earl's Court se soulève, Rod attaque par "You Wear It Well".
Le ton est donné... La voix est là, sublime, la silhouette nous rappelle le
Rod des années 86..., et l'orchestre derrière assure un max... Ils sont tous
là comme à Munich et Birmingham, plus un trompettiste qui visiblement
cherche un peu sa place. Rod nous réserve quelques surprises durant ce
concert, en chamboulant un peu l'ordre des chansons auquel nous sommes plus
ou moins habitués. Se suivent "This Old Heart Of Mine", "Young Turks", de
quoi bien chauffer l'ambiance. Le public est là prêt à répondre et à
soutenir Rod dès les premières notes. "Some Guys" ne sera pas mixé avec "Addicted
To Love", dommage, j'adorais franchement... C'est sur "Passion" que nous
allons découvrir le petit nouveau du Rod Stewart Band, le trompettiste,
apportant un petit côté jazzy à ce super tube. Encore quelques concerts avec
Rod et il sera au top !... Et puis la chanson préférée de Rod, il a bien
insisté, "Every Beat Of My Heart" déchaînant les choeurs anglais à vous
donner des frissons. Rod profite du super duo de batterie entre David Palmer
et Matt O'Connor sur "Downtown Train" pour s'éclipser, il revient finir la
chanson vêtu d'une chemise jaune et d'un blouson orange. La surprise est
totale quand je reconnais les premières notes de "What am I Gonna do", j'en
pousse un cri. Là franchement très inattendu... Du bonheur à l'état pur ...
"Hot Legs" ne va surtout pas calmer l'ambiance. Vient ensuite Esther
Nicholson sur une chanson des Pointer Sisters "I'm So Exited" dans une
version démentielle. Rod change une nouvelle fois de costume, chemise rouge
et costume rayé du plus bel effet. Il termine la première partie au bout
d'une heure un quart avec "Have I Told You Lately" et "You're in My Heart".
Le petit Alastair (avec un "A") s'affiche sur les trois écrans et conquis la
salle qui explose. Rod ne perd pas son habitude de shooter quelques ballons
dans la foule. Break 15 minutes ...
Le fameux rideau de scène
du cinéma "Paradise" s'ouvre avec "I've Got My Love To Keep Me Warm", Rod en
queue de pie, oeillet rouge à la boutonnière, l'orchestre au grand complet
(avec plusieurs violonnistes et violoncellistes qui épaulent la sublime Jana
Jacoby), les sapins de Noël qui clignotent, la neige qui tombe, la foule qui
reprend tous les titres des Songbooks, ponctués par un morceau des trois
choristes et du pianiste absolument délirant ... et la pilule acidulée est
bien vite avalée. Rod se laisse emporter par un "I Don't Want To Talk About
It"... Magie de l'instant, il met sa main devant les yeux et écoute SON
public lui donner l'aubade, uniquement soutenu par David Palmer qui donne la
mesure. Rod finira cette deuxième partie dans une succession de tubes
Stewartesques qui fait lever tout le monde si toutefois il en restait
quelques un assis. Sur "Maggie May", les énormes filets qui retiennent des
milliers de ballons blancs lachent leur cargaison, dans un délire total.
Earl's Court ressemble à un bateau ivre... Moi je suis saoule de bonheur. On
a même droit à un rideau de feux d'artifice. C'est déjà fini ... Le rideau
retombe, le public fait un bruit assourdissant, on tape des pieds sur les
planches à tout va ... Il manque à l'appel "Baby Jane", il ne peut pas nous
faire ça. Ce rappel sera l'unique et le dernier hélas. Rod restera
insensible à l'appel du public, qui va rester sans bouger cinq bonnes
minutes alors que la lumière est rallumée et que les cornemuses diffusées en
sourdine nous poussent vers la sortie. On se décide à partir et à rejoindre
notre hôtel.
Samedi 10 décembre 2005
Nous consacrons la matinée
à découvrir les photos de la veille, et divine surprise ce n'est pas si mal.
Un petit message pour notre Webmaster Steph pour lui dire que nous aurons
quelques photos à ramener pour RSOA. Dommage, je sais déjà pour avoir jeter
un oeil la veille dans la salle que ce soir nous n'aurons pas la même
chance, nous serons placés beaucoup plus loin de la scène. En attendant,
nous nous préparons pour ce deuxième concert. Normalement, je devrais
retrouver Karine sur les marches d'Earl's Court et peut être Totof qui doit
aussi récupérer son ticket. Nous arrivons vers 17 heures. Nous faisons deux
fois tranquillement le tour d'Earl's Court avant de nous décider à rejoindre
la queue qui commence déjà à se former, beaucoup plus importante que la
veille. L'Armée du Salut est de retour aussi ... Au guichet "Collect
Tickets", nous sommes effectivement beaucoup plus nombreux à vouloir
récupérer notre bien. Cette fois-ci, nous n'aurons pas à attendre, le billet
est là. Au contrôle, je ne peux échapper à la fouille de mon sac. Je pose le
sac sur une table, et le type de la sécurité entreprend de le palper. Alors
là je dis non... J'ouvre bien le sac et décide de sortir mon parapluie. Mais
j'ai beaucoup de mal à le sortir, il est coincé ... tu parles ! D'autres
gens arrivent derrière nous, et devant ma bonne volonté, le type s'excuse et
me fait signe de passer... Nous nous balladons autour de la salle toujours
dans l'espoir de rencontrer Karine et finissons par rejoindre notre place.
Là, horreur ... nous sommes au balcon, rang A d'accord, mais c'est sans
compter une affreuse barrière de protection rajoutée sûrement pour des
raisons de sécurité qui nous bloquent totalement la vue. C'est impossible de
ne pas se lever si nous voulons voir quelque chose. Ce n'est pas la peine de
compter faire des photos cette fois-ci, tellement nous sommes loin. Et même
si l'appareil possède un zoom important, nous serons obligés de passer par
le zoom numérique, qui est de moindre qualité.
Daniel décide de tenter le
coup. Il obtient tout de même quelques plans dont il est content vu le
contexte.
Pas de chance non plus au
niveau du public qui nous entoure, ils sont sympas mais frileux. Je patiente
jusqu'à la fin des booksongs avant de me décider à me lever, même si je me
fais engueuler. Finalement, plusieurs nous suivent. On finira tous debout.
Par rapport à la veille, je
n'ai pas remarqué de différence dans l'ordre des chansons. Je crois que
c'était rigoureusement identique.Mais je peux me tromper.
. You Wear It Well - This
Old Heart Of Mine - Young Turks - Some Guys Have All The Luck -
Passion - Every Beat Of My Heart . Downtown Train - The First Cut Is The
Deepest - Tonight's the Night - Handbags and Gladrags - What Am I Gonna Do -
Hot Legs - I'm So Excited (Esther Nicholson) - Have I Told You Lately -
You're in My Heart
Break
. I've Got My Love To Keep
Me Warm - What A Wonderful World - They Can't Take That Away From Me - Blue
Moon - As Time Goes By - Choristes (Si quelqu'un connaît le titre !...) - I
Don't Want To Talk About It - It Takes Two - Twinstin' the Night Away -
Having A Party - Rhythm Of My Heart - Sailing - Maggie May - Baby Jane (Rappel)
Merci ROD pour ces deux
fabuleux concerts. Prête pour celui du 20 décembre. On espère vous rapporter
encore d'autres photos.
Bisous à tous (et tout
particulièrement à Karine, Steph et Totof)
Sylvie et Daniel
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(Click on the Pictures)
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Wurtzburg (ALLEMAGNE)
16/06/2002 (par Bernie) |
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Wurtzburg, ville allemande de Bavière de 120.000 habitants. J’arrive le
samedi, la scène se construit sur la place principale, des affiches partout
en ville annoncent le concert. C’est sûr Rod jouera bien ce dimanche,
l’excitation commence à monter.
Le dimanche après midi, je repasse vers la place centrale , tout est prêt,
une grande et haute scène noire se dresse sur la place, une tribune et des
chaises, plus de 8000 places.
Plus que quelques heures, les gens arrivent tranquillement, le temps est
superbe, tout les ingrédients pour une bonne soirée.
20h le public est prêt, quelques minutes plus tard retentit l’intro de Louis
Prima, puis une voix féminine annonce « Rod is in the house », l’écran
géant nous montre Rod en train de repasser sa chemise, de boire une bière et
de signer quelques ballons.
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Le rideau se lève, le groupe est en place et Rod arrive, veste crème,
chemise blanche et pantalon noir, «Handbags and gladrags » ouvre le show.
La voix est superbe et le son aussi, Rod semble en forme. Suivra « First
cut is the deepest », « Reason to believe », je dois avouer que c’est assez
étonnant d’ouvrir par des ballades, puis « Some guys have all the luck » « Tonight
I’m yours », les hits s’enchaînent magnifiquement et de façon
impressionnante. L’émotion avec « Have I told you lately » et toujours ce
mélange de ballades et de rocks dont « Stay with me », dur de rester assis
sur ce titre.
Le spectacle se coupe en deux parties, Rod part 10 minutes en coulisses, et
revient plus en forme que jamais. Il demande au public de se lever et de le
rejoindre devant la scène, je cours donc et je me retrouve à trois mètres
de lui. Et là c’est partie pour une deuxième partie de folie, « Angel » et
surtout « Baby Jane » mettent le feu, Rod est au top et s’amuse , le groupe
est excellent et complice. Les classiques se succèdent « Maggie
May », « Every
pictures » , « Waltzing Mathida » repris par le public et un « Hot
legs » de
feu.
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C’est déjà la fin avec «Havin ‘a party ». Le seul regret si je peux dire
sera le rappel, un seul mais quel rappel avec un « Sailing » d’anthologie
chanter par tous.
Rod est toujours impressionnant, autant vocalement que scéniquement,
encourageant pour la suite, certains pourront regretter un spectacle sans
surprise, mais à voir le public c’est bien là ce qu’il désirait, des tubes
et des tubes. 2 h20 de concert et de plaisir, qui peut encore nous en donner
autant. Rod is definitely the Best !
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Set List:
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1ére partie
Handbags
And Gladrags
The First Cut Is The Deepest
Reason To Believe
Some Guys Have All The Luck
Tonight I'm Yours
Forever Young
You're In My Heart
I Don't Want To Talk About It
Rhythm Of My Heart
Let's Stay Together (Band)
Stay With Me
Downtown Train
Have I Told You Lately
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2éme
partie
Angel
Baby Jane
Young Turks
Hot Legs
Every Picture Tells A Story
Maggie May
Tom Traubert's Blues
Proud Mary (Band)
This Old Heart Of Mine
It Takes Two
Having A Party
Rappel
Sailing
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Wembley Arena
(Angleterre)10/07/2002 (par
Steph)
"DE
L'ENFER AU PARADIS"
Mardi 9 juillet 21h00,
PARIS Gare du Nord, je suis sur les nerfs, je n'ai pas pu récupérer mes
billets d'Eurostar pour Londres, mon départ étant prévu le lendemain matin à
6h30 ! D'ailleurs je n'ai pas non plus les tickets du concert que devait
m'envoyer un certain "Théodore", londonien et ami d'une de mes
connaissances. Ce dernier m'a donné rendez vous en gare de Waterloo à
Londres à l'arrivée de mon train.
Je me ronge à me demander si celui ci sera
bien au rendez vous.
Mercredi 10 juillet,
je suis enfin dans L'Eurostar, qui arrive avec 20 mn de retard, l'angoisse
reprend, pourtant Théodore est bien au rendez vous et me remet les
passeports du bonheur, ça y est ! ce soir je verrai mon idole ! Il est
maintenant 18h40 et Wembley ouvre ses portes. Les places sont numérotés,
génial je suis au 1er rang sur le côté gauche de la scène et pour l'instant
nous devont être à peine plus de dix dans l'Arena qui doit pouvoir contenir
plus de 20.000 personnes. Soudain arrivent le long de la scène,
Chuck Kentis
(claviers), Paul Waren (guitare),
Don KirkPatrick (guitare) et
J'ana Jacobi
(violon), ils nous sourient et rentrent dans les loges qui sont sous les
gradins, ils sont suivis à ma plus grande stupeur, par
Penny Lancaster au
bras de Rod en personne dans un costume à rayures, ils ne sont qu'à deux
mètres à peine de moi, Rod me jette un bref regard un peu désinvolte, je
reste hagard.
Il est 19h40, Wembley est encore à moitié
vide, je commence à m'inquiéter, j'ai tort car à 20h00 quand le show débute,
la salle est pleine à craquer. Rod débute avec "Handbags & Gladrags", il est
en forme, le groupe assure un max ! 4 titres plus tard, sur
"Some
guys have
all the luck", Rod s'approche de notre gradin et me fait un geste d'un pouce
levé en désignant mon maillot de foot de l'équipe d'écosse que j'ai mis
spécialement pour le concert. Pendant ce temps Penny Lancaster est parmi les
gens des 1ers rangs et danse avec eux, entre deux autographes et photos,
c'est incroyable.
Les titres s'enchaînent à une vitesse éclair,
au milieu du Show Rod fait monter sur scène sa fille Ruby, qui chantera
toute seule "Dancin' in the Streets", le public l'acclame. A côté de nous se
trouvent maintenant, Don et
Bob, les 2 frères de Rod. Après une coupure de
15 mn, Rod revient plus en forme que jamais pour des titres rapides (Baby
Jane, Young Turks, Da Ya think I'm Sexy ?) il shoote quelques ballons de
foot, 2 d'entre eux lancés en notre direction atterrissent entre la
scène et les gradins, et Bob Stewart se saisit de l'un
des 2 et me le tend
avec un grand sourire, mes jambes vacillent, tellement je suis ému ! Le
ballon est dédicacé par Rod. Je suis fou de joie, mon maillot de Foot
écossais à très certainement contribué à cette chance inouïe, les gens qui
m'entourent me regardent avec envie, quelques fans, me supplient de les
laisser embrasser le ballon, j'obtempère. Le show
continu, le public est déchaîné, rien à voir avec les 2 concerts que j'avais
vu quelques années en arrière à PARIS Bercy. Pour l'anecdote, je n'ai pu
compter le nombre de strings qui ont atterris sur la scène !
Et puis le rappel et quel rappel !
"I was
only Jocking" et "Sailling" le public chante tellement fort que Rod lui-même
semble impressionné, Paul Warren conclut le titre sur un solo
de guitare
d'enfer. Bob Stewart s'en va en me faisant un clin d'oeil et une bise de la
main pendant que je me fait photographier avec Don Stewart
.....et mon
ballon !!
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1ère partie
Handbags And Gladrags
The First Cut Is The Deepest
Reason To Believe
Some Guys Have All The Luck
Tonight I'm Yours
You're In My Heart
Every Picture Tells A Story
I Don't Want To Talk About It
Rhythm Of My Heart
Let's Stay Together
(Band)
Stay With Me
Downtown Train
Have I Told You Lately
Dancin in The Street
(Ruby Stewart)
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2éme
partie
You wear it well
Baby Jane
Young Turks
Hot Legs
Ooh La La
Maggie May
Tom Traubert's Blues
Da Ya Think I'm Sexy ?
Proud Mary (Band)
This Old Heart Of Mine
It Takes Two
Havin' A Party
Rappel
I Was Only Jocking
Sailing
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